Le secrétaire général de l’Organisation nationale des enfants de Chouhada (ONEC) rappelle dans une correspondance adressée, lundi dernier, au wali de Béjaïa que « le ministère de l’Intérieur et des Collectivités locales a avalisé les décisions prises par le Conseil national de l’organisation, tenu les 31 février et 1er avril 2014, dans la wilaya de Béjaïa. Et conformément à la décision N° 6653 datée du 10 août 2014 émanant du ministère de l’Intérieur et confirmant la poursuite des procédures légales pour la préparation du cinquième congrès, la seule partie habilitée à parler et à représenter officiellement l’organisation est le bureau national présidé par M. Tayeb Houari, secrétaire général et président de la commission nationale de préparation du 5ème congrès ». Dans le même document, le SG contesté de l’ONEC informe Hamou Ahmed Touhami que « Hadj Abdelkader Mokhtar n’a aucun lien avec l’instance dirigeante de l’organisation ». Du coup, précise-t-il, « tout document signé par ce dernier est illégal et constitue une usurpation de fonction », en affirmant que le secrétariat de wilaya de Béjaïa présidé par M. Amrouche est le seul légitime et n’a connu aucun changement dans sa composante ». Dans un autre document, en bonne et due forme, portant la griffe du rival de Tayeb Houari, Hadj Abdelkader Mokhtar en l’occurrence, il est indiqué que « le bureau de l’Onec de la wilaya de Béjaïa a été dissous par le secrétaire national par intérim de l’Organisation et remplacé par une commission de wilaya de celle-ci. Cette commission, qui est composée de 13 membres, est présidée par Bedjaoui Rachid ». C’est du moins ce qu’indique un procès-verbal du secrétariat national de l’Onec, portant le N° 56/2014, daté du 1er septembre 2014 et dont nous détenons une copie. Le procès-verbal mentionne également que la commission ainsi installée est chargée de la gestion des affaires courantes de l’Onec de Béjaïa jusqu’à la tenue de l’assemblée générale de la wilaya de l’Organisation. Son président, Bedjaoui Rachid souligne qu’elle est surtout chargée de préparer le prochain congrès. Selon son nouveau président, le bureau de l’Onec a vécu ces derniers temps beaucoup de perturbations et de remous, entre autres la fermeture des locaux de l’organisation dans la commune de Béjaïa. Il est également reproché à l’ancien responsable « une gestion totalitaire et individuelle », ainsi que « un non respect des décisions prises par le conseil de wilaya de l’Onec ».
D.S.