En grève depuis plus de trois semaines, les intendants de l’éducation nationale, ne comptent pas faire marche arrière. En effet, ils appellent à un rassemblement national qui sera tenu, demain, à Alger. « Après que nous avons entamé la 4ème semaine de grève, sans avoir une réponse favorable de la tutelle, nous avons décidé d’organiser un rassemblement national à Alger », lit-on dans le communiqué rendu public par le comité national des intendants de l’éducation, affilié à l’Union nationale des personnels de l’éducation et de la formation (UNPEF). Ladite organisation syndicale a tenu à dénoncer « l’indifférence » du ministère de l’education nationale, face à la hausse du taux de participation à ce mouvement de grève. « Au lieu d’apporter des solutions fermes aux doléances des travailleurs, le ministère continue de faire la sourde oreille », se sont indignés des intendants. Ces derniers ont exprimé leur désarroi quant à la directive ministérielle commune datant du 22 du mois courant , qui porte sur le droit des intendants à prétendre à une prime pédagogique, à l’instar des autres fonctionnaires du secteur, et qui complète la précédente directive 004/2014 de juillet dernier. « Cette directive a exclu les intendants. On rejette la justification de la tutelle qui estime que cette prime concerne seulement les enseignants, car il y a ceux qui ont bénéficié de cet avantage alors qu’ils ne font pas partie du corps pédagogique », a martelé la même source. Pour ce qui est des revendications avancées par les intendants de l’éducation nationale, ces derniers réclament l’indemnisation de l’encadrement des examens scolaires et la correction, la promotion au rang de vice intendant des agents comptables qui ont accompli 10 ans de service, et l’institution du poste d’intendant formateur. Les protestataires revendiquent également la révision du statut particulier, et la participation au concours d’accès au grade d’inspecteur financier.
Samira Saïdj