L’annexe de formation professionnelle pour jeunes filles, sise au chef-lieu communal d’Ighil Ali, au quartier périphérique de Tazayart, n’attire, apparemment, pas beaucoup de stagiaires. En effet, ce centre, construit vers le début des années 2000, a vu son effectif d’apprenties diminuer drastiquement au fil des ans, jusqu’à atteindre juste une dizaine l’année passée! Cette situation a interloqué plus d’un, eu égard à la désaffection qui touche cet établissement qui peine, d’ailleurs, à se remplir au début de chaque rentrée de la formation professionnelle. Faut-il souligner que la nomenclature de formations qu’offre ce centre n’est pas variée, et se résume en des formations comme la coiffure pour dames, la préparation de gâteaux et la couture. Néanmoins, pour cette année-là une nouvelle formation sera assurée aux futures stagiaires et qui est l’initiation à l’informatique et la bureautique. Toutefois, les jeunes filles au niveau de cette localité ne se bousculent pas aux portillons, et cette année risque de connaître le même sort que les précédentes! « Je ne puis vous donner les véritables raisons de cette désaffection de la part de nos jeunes filles. Peut être qu’elles vont ailleurs pour suivre d’autres formations ! Ici, il y a peu de stages qu’offre notre annexe ! », nous dit une enseignante de couture dans cette annexe. Peut être que c’est dû au poids de la tradition, qui pèserait encore sur cette frange de la société ? Et lorsque l’on sait que ce grand village, en dépit de toutes les apparences, tient encore aux traditions ancestrales et aux valeurs morales… ! Ighil Ali garde encore ce côté conservateur et s’y complaît apparemment.
Syphax Y.