Réouverture du service radiologie

Partager

Longtemps réduit à fonctionner d’une manière sporadique, le service de radiologie de la polyclinique vient de rouvrir ses portes, le lundi 29 septembre, au grand bonheur de la population locale. En raison de la disconvenance et de l’inadéquation de l’ancien matériel, vieux de deux décennies, les opérateurs dudit service étaient désarmés face à un équipement tombant souvent en panne, et comme si un malheur ne vient jamais seule, les coupures d’électricité ne se font guère supplier pour mettre les bâtons dans les roues. En grosso modo, le service de radiologie roulait dans le ruisseau. Un nouveau matériel plus adéquat a été récemment acquis par la polyclinique de Chemini afin de remplacer celui déjà existant, vétuste et caduc à la fois. Le service de radiologie n’a pas été doté d’un matériel digne de ce nom, avec lequel les radiologues peuvent faire leur travail dans de bonnes conditions. Par ailleurs, la vétusté du matériel, les coupures d’électricités à répétition venaient se greffer à des carences vieilles comme le monde. Autant de facteurs entravant énormément le bon fonctionnement du service qui laisse perplexe et les opérateurs et les patients. « Avec l’arrivée de ce nouveau matériel, nous ne serons plus à la merci des pannes sporadiques et d’une électricité qui se fait désirer », dira le médecin-chef, D. Slaouti. Et d’ajouter : « L’acquisition d’un nouveau transformateur d’une capacité de 100 KW et d’un groupe électrogène seront d’un grand secours pour notre établissement, car les coupures d’électricité brident hautement notre activité. »  Deux opérateurs assurant un service allant jusqu’à 14 heures ont été affectés audit service. Il faut rappeler que les radiologues sont astreints à ne pas être exposés au rayonnage en plus du temps qui leur est imparti, et ce, afin d’éluder le risque d’être soumis à de fortes radiations. C’est à cette fin que chaque opérateur a droit à une semaine de repos par mois, ce qui revient à dire que le service de radiologie peut se trouver à rouler avec un seul opérateur dans le cas où l’un deux serait en congé. Outre l’importante logistique acquise par l’établissement sanitaire, un contrôle minutieux et pointilleux des déchets est mis en œuvre afin d’éviter les risques d’infection. « Tout ce qui a trait aux déchets infectieux est mis dans des sacs en plastique, de couleur jaune. Ces derniers sont envoyés à l’EPSP de Sidi-aich, disposant d’un broyeur conçu pour la destruction desdits déchets », confirme notre interlocuteur. 

                                 

Bachir Djaider    

Partager