Des pluies salvatrices

Partager

Avec des terres fertiles localisées dans la plaine, la commune de Frikat est à vocation céréalière. Après un été qui a empiété sur la saison automnale, les pluies sont arrivées au bon moment. A la veille du lancement officiel de la campagne labours-semailles, des pluies torrentielles sont tombées sur toute la région.  » Certes, les céréaliculteurs ont déjà préparé leurs champs, mais avec ces quantités d’eau tombées notamment la veille de l’Aid, c’est de bon augure pour la saison « , nous répondra un vulgarisateur agricole communal. Et de poursuivre:  » Nous avons environ huit cents hectares qui attendent à être emblavés. Pour la saison, tout est fin prêt, notamment la semence. Nos céréaliculteurs ont suffisamment de blé de multiplication, ensuite, ils ont cette possibilité de s’approvisionner au près de la CNLS de Draâ Ben Khedda ». Du côté des agriculteurs, c’est le soulagement.  » Il ne fallait pas attendre que la pluie tombe. Nous avons pris nos précautions à l’avance.  Car, une fois que les terres regorgent d’eau, les machines agricoles ne pourront plus y pénétrer, c’est pourquoi nous avons commencé les labours au mois d’août. Maintenant, c’est le moment de semer », nous expliquera ce céréaliculteur qui prospectait déjà les champs à l’entrée du chef-lieu communal. Cet interlocuteur souhaite que cette année soit aussi prolifique que l’an dernier durant lequel il a obtenu les meilleurs rendements de toute la vallée.  » J’ai eu des pics de vingt-cinq quintaux à l’hectare. Ce n’est pas par hasard , mais parce qu’en plus de mon expérience, j’ai très bien suivi les conseils donnés par les responsables agricoles de la subdivision de Draâ El-Mizan. Il ne faut pas se contenter d’emblaver les champs et attendre. Il y a beaucoup de travail à faire jusqu’à la moisson », nous ajoutera-t-il, C’est aussi le point de vue de l’agent de vulgarisation agricole.  » Si tous les agriculteurs suivaient nos recommandations et nos conseils, c’est-à-dire ce qu’il faut faire du début jusqu’à la fin, les rendements seront meilleurs surtout lorsque la pluviométrie est espacée.  Car tout dépend aussi des conditions climatiques et météorologiques », nous expliquera le même agent. En définitive, il nous a été donné de constater que cette filière occupe une place prépondérante en ce qui concerne l’activité agricole dans cette municipalité. Par contre, les cultures maraîchères sont presque quasi-nulles du fait que le barrage de Ain Zaouia s’en trouve éloigné. Avec l’ouverture d’une piste de ce côté ce serait peut-être possible dans quelques années.              

 A. O.

Partager