Coupures récurrentes d’eau potable

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Les habitants du chef-lieu de la commune de Bouira souffrent le martyre à cause des coupures répétitives et prolongées de l’alimentation en eau potable. Les citadins ainsi que les habitants des villages environnants endurent les aléas de ce désagrément depuis plusieurs mois et cela se poursuit même en période hivernale. Les services de l’Algérienne des eaux ainsi que ceux de l’hydraulique semblent complètement dépassés. Les habitants de ce chef-lieu de la daïra ainsi que la périphérie comme saïd Abid, Thameur et autres sont contraints de recourir aux citernes d’eau pour parer un tant soit peu à ces coupures. En hiver comme en été il ne se passe pas une semaine sans être confronté à cette situation, qui devient de plus en plus insupportable. La catégorie la plus touchée est les riverains et les commerçants de ce centre urbain, les boulangeries et les douches publiques entre autre. «Cela fait presque trois mois, soit depuis le début du ramadhan, que l’eau ne coule que dans la journée. Nous en avons besoin pour les différentes tâches au quotidien. Les responsables de l’ADE nous promettent de nous trouver une solution à ce calvaire, mais la situation reste inchangée», déplore Nawal, femme au foyer. «On se demande si ce n’est pas une fatalité qu’on est en train de subir, car si c’est un simple problème, il serait sûrement facile de le résoudre une bonne fois pour toute», fulmine un citoyen résident au centre-ville de Bouira. Les habitants de cette ville reprochent également «l’absence de communication» auprès des services de l’ADE, surtout quand il s’agit de coupures prolongées d’eau potable. « Les responsables de cette entreprise en charge de la distribution d’eau doivent au moins penser à informer leurs abonnés de chaque coupure d’alimentation par le biais d’affichage de presse, ce qui va nous permettre de faire nos prévisions. Mais malheureusement, ça n’a jamais été le cas à Bouira ! », se désole un habitant de la cité des 56 logements, qui affirme également que les coupures affectent son quartier depuis plusieurs mois.

O. K.

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