Pour cette année encore, la daïra de Draâ El-Mizan, qui compte quatre communes (Draâ El-Mizan, Ait Yahia Moussa, Ain Zaouia et Frikat), a bénéficié de plus de neuf mille aides au profit des nécessiteux et autres catégories classées dans la liste des familles déterminées par la circulaire, qui régit ce type d’aides. » Nous avons un peu plus de neuf milles bénéficiaires », nous répondra une source proche de la daïra que nous avons approchée à ce sujet, avant de poursuivre: » nous allons demander un supplément, car il existe parfois des cas d’oublis au niveau des établissements scolaires ». Cette prime de scolarité mise en œuvre par le président de la République en 2000 et qui était fixée à deux milles dinars, a été relevée à trois milles dinars depuis maintenant trois ans. Notons que cet apport est important pour ces familles qui sont dans le besoin, du fait qu’il atterrit dans leurs poches au moment opportun. » Cette somme reste, certes, insuffisante, mais, tout de même, il serait ingrat de nier ces efforts fournis par les pouvoirs publics car, avec ces primes, les parents peuvent un tant soit peu assurer la scolarité de leurs enfants », ajoutera la même source. » Douze milles dinars en ce début d’année scolaire, après toutes les saignées du mois de Ramadhan et des fêtes de famille, sont pour moi un soulagement. Je pourrai quand même subvenir aux besoins de mes quatre enfants scolarisés. Nous remercions le président de la République, qui a pensé à toutes ces familles démunies, lesquelles perçoivent cette prime depuis maintenant presque quinze ans « , nous déclarera ce père de famille, accosté devant un établissement scolaire à Ait Yahia Moussa, venu retirer cette prime. Parfois, on a, certes, constaté ici et là des mécontents, mais ce n’est qu’une minorité de parents. » Il faudrait définir, avec exactitude, les familles bénéficiaires, car, dans certains cas, certains documents justificatifs ne semblent pas être déterminants pour bénéficier de cette prime. Délivrer une attestation prouvant la non activité salariée n’est pas vraiment fiable. Il y des gens qui ont des rentes mais que personne ne peut contrôler. Alors, cet argent dégagé par l’Etat va, parfois, dans les poches de personnes aisées », estimera un directeur d’un établissement scolaire ayant requis l’anonymat. Dans le même sillage, il faudra dire aussi que tous ces enfants bénéficiaires de cette prime de scolarité ont tous eu leurs manuels scolaires gratuitement. D’autre part, les élèves du cycle primaire, ayant bénéficié de ladite prime, ont reçu également des trousseaux scolaires. C’est dire que la solidarité au profit de ces familles est considérable. Notons, par ailleurs, que cette aide ne s’arrête pas là quand on sait qu’en plus du ramassage scolaire gratuit dans certaines communes à l’exemple d’Ait Yahia Moussa, la restauration est de même aussi pour tous ces enfants. En définitive, c’est ce qu’on appelle l’égalité des chances dans ce secteur, au vu de tous ces atouts mis au profit de ces gamins issus de familles démunies et nécessiteuses.
Amar Ouramdane
