Rendez-vous avec le court-métrage ce samedi

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Le ciné club ‘’allons voir un film’’ de l’association Project’heurts réinvestit le terrain et organise, pour la rentrée cinématographique, une projection de cinq courts-métrages réalisés dans le cadre du projet « Djazair mon amour » et ce, le samedi 11 octobre 2014 à 14h30, à la cinémathèque de Béjaïa, sise à la place Gueydon.

Les amoureux du septième art auront l’opportunité d’assister à une belle entrée en la matière avec «Djazaïr mon amour», d’un collectif de cinq cinéastes du Québec (Canada). Samuel Matteau, Elias Djemil, Yannick Nolin, Michaël Pinault et Guillaume Fournier sont venus en Algérie, où ils ont tourné cinq courts métrages. Selon les organisateurs, la projection des trois films documentaires et des deux fictions sera rehaussée par la présence des porteurs dudit projet, ainsi que des réalisateurs des cinq films.  Il s’agit de « 1-2-3 Viva l’Algérie! », un documentaire de Yannick Nolin nous plongeant dans un café d’Oran, où les hommes s’entassent afin de regarder le match de qualification de l’Algérie pour le Mondial 2014. On peut lire sur leurs visages l’espoir, la frustration, la joie, la déception entre autre. Le reflet de leur quotidien au fond est révélé par le sport, alors qu’ils laissent tomber leurs façades de protection. Intitulée « Une idée pour demain », la fiction, réalisée par Guillaume Fournier, expose la tendresse unissant un frère à son aîné. « Au rythme du temps », un film de Elias Djemil, lequel prend prétexte de son exploration de la musique algérienne émergente pour proposer une réflexion sur la culture algérienne, la place qu’occupe les jeunes artistes dans celle-ci, leur statut précaire, la censure… Michaël Pinault, quant à lui, s’est intéressé à l’amour de la patrie et de la famille. Son sujet aura été Elias Djemil, son collègue et (surtout) un ancien citoyen de l’Algérie, qui a quitté son pays depuis 21 ans, à cause de la montée de l’extrémisme. La fiction de Samuel Matteau, « Karim + Hadjer », explore aussi un thème universel, mais dans un autre contexte: l’amour sous le voile. Pas de dialogues. Ici, seulement le pouvoir de suggestion des images et du montage pour nous raconter son récit d’amour et de désir de liberté.

Hafid Nait Slimane

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