Les timbres fiscaux se font rares

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Depuis déjà plusieurs semaines, les timbres fiscaux se font rares dans les différents bureaux postaux de la wilaya de Tizi-Ouzou. Pour en savoir plus sur ce cas, nous avons approché certains employés de cette institution. L’un exerçant à l’agence postale sise à la ville de Tizi-Ouzou nous révèle que le problème réside dans l’approvisionnement de timbres à partir du ministère des Finances à Blida. «C’est un problème national !», avancera-t-il. Et de souligner : «Notre commande n’arrive pas à temps et s’il y en est, c’est avec des quantités en deçà de la demande». Lui emboitant le pas, un autre fonctionnaire ajoute que «seuls les timbres de 5, 10, 15, 20 et 30 dinars qui manquent, alors que ceux à 50 DA et plus sont disponibles». Suite à cela, les clients ne savent plus à quel saint se vouer. «Les clients d’Algérie poste ne comprennent absolument rien de ce problème engendré par la pénurie de quelques timbres fiscaux, notamment ceux à bas prix. Il faut alors acheter un timbre plus cher même pour envoyer un courrier. C’est aberrant ! Il faut en remédier à la situation», tonnera un usager d’Algérie poste. À la poste Chikhi de Tizi-Ouzou, un client venu envoyer son courrier vers Alger s’insurge : «C’est la pagaille ici ! Pour envoyer un simple courrier, il faut acheter un timbre plus cher que celui qu’il faut. Les responsables concernés doivent trouver une solution dans les plus brefs délais». Même son de cloche pour les demandeurs de cartes d’identité nationale ou encore pour les permis de conduire. «Nous sommes dans l’expectative ! Il faut faire de la gymnastique pour acheter un timbre de 100 DA. Cela fait plusieurs jours que je cherche à acheter un timbre pour effectuer une carte d’identité pour ma fille, mais à notre grande étonnement, le guichetier nous recommande d’acheter un timbre de 200 DA», déplora ce parent. Par ailleurs, il va sans dire que même si la situation commence à s’améliorer, compte tenu du nombre de timbres approvisionnés par le ministère des Finances, mais il n’en demeure pas mois que la rareté perdure pour différents timbres.

M. Z.

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