Est-ce l’abandon ?

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La ville d’Azazga s’est métam-orphosée et donne lieu à un espace d’échanges commerciaux des plus en vue en Kabylie. 

Certes, les infrastructures et les équipements publics ont quelque peu suivis la marche, mais beaucoup restent à faire si on veut lui faire garder davantage son statut de ville commerçante par excellence, car sa voisine, Fréha, pointe du nez et gagne de plus en plus du terrain. Nul doute, l’extension observée, ces dernières années, par la ville d’Azazga a fait aussi découvrir aux habitants les inconvénients d’une affluence hors normes, résultant une incroyable cacophonie due aux embouteillages. Il ne se passe pas une journée sans désagréments pour les automobilistes, qui, parfois, paralysent complètement la ville. Le phénomène était plus accru lors des périodes estivales, mais, au fil du temps, il s’étend sur la longueur de l’année. La mesure prise par les autorités locales consiste en la délocalisation des marchés implantés à l’intérieur de ladite cité. Il s’agit, en effet, du marché hebdomadaire tenu chaque samedi et celui des voitures prévu pour chaque mercredi. Les deux marchés en question drainent une énorme foule, que les artères de la ville n’arrivent guère à résorber, notamment, à la sortie menant vers Yakouren et Béjaïa.  La décision était donc prise par l’ex exécutif communal de les délocaliser. Le nouvel aménagement est fin prêt pour accueillir les clients de plus en plus nombreux à choisir cette destination, car friands de belles occasions d’achat que leur offrent les nombreux commerçants venus de différentes wilayas. Ils seront transférés vers l’ancienne décharge  désinfectée et aménagée à cet effet, sise à la sortie Nord-est de la ville sur la route nationale 72, menant vers Aghribs et Azeffoun. Cet endroit est quelque peu désertique, car sans habitations périphériques à cause de l’érosion du sol, déjà constatée depuis des années, sur les lieux. Il est à noter que l’espace réservé est si grand que les risques de voir les mêmes scènes que celles enregistrées à l’intérieur de la ville se reproduire sont infimes. Depuis près de quatre ans déjà rien ne s’est passé et l’espace aménagé pour abriter les deux marchés est resté tel qu’il était. Serait-il un abandon de ce projet qui ne dit pas son nom ?                        

                             

D.Ferhat

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