25 000 plants d’oliviers à distribuer

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La subdivision de l’agriculture de Draâ-El-Mizan vient de lancer un appel non seulement aux agriculteurs mais également à tous les citoyens désirant acquérir des plants d’oliviers de se rapprocher de sa structure pour s’y inscrire.

« C’est une opération qui n’est pas propre à notre subdivision d’autant plus qu’elle est initiée depuis l’an passé par le ministère de l’agriculture dont l’objectif est de parvenir à mettre en terre pas moins de 220 000 plants d’oliviers à travers toute la wilaya de Tizi-Ouzou, donc, cette opération est inscrite au titre de ce programme du développement oléicole », nous  déclare Mme Saliha Belfadel, la subdivisionnaire de l’agriculture avant de nous informer que sa subdivision qui coiffe les communes de Frikat, Ain-Zaouia et le chef-lieu avait réceptionné 25 000 plants qu’elle a distribués. «Dans ce programme de la wilaya, la subdivision de l’agriculture de Draa-El-Mizan est bénéficiaire de 50 000 plants. Donc, l’an passé nous avions reçu 25 000 arbustes et pour la présente campagne, nous allons réceptionner la même quantité à savoir 25 000 autres arbustes qui seront remis également à chaque citoyen qui en ferait la demande, selon ses possibilités, c’est-à-dire qu’il faut arriver à boiser ou à reboiser le maximum de terres », nous confie notre interlocutrice. Ainsi, ce sont surtout les zones montagneuses touchées par les incendies qui sont les plus concernées par cette opération. «Effectivement, j’assistais impuissant quand mon oliveraie était complètement ravagée par un incendie. Elle était mon seul bien. Un lien indescriptible me liait à elle. Chaque olivier me rappelait des dizaines de souvenirs et les moments inoubliables passés avec mes défunts parents lors des différentes campagnes oléicoles. Depuis ma plus tendre enfance, mon défunt père n’avait de cesse de me raconter ses souvenirs d’enfance, de sa prime jeunesse passée avec celui qui fut mon grand-père, donc c’est tout cet attachement séculaire qui fait que les kabyles aiment leurs oliviers. Ce n’est pas pour l’huile, c’est surtout pour cet héritage sentimental », nous confie cet octogénaire, habitant le village d’Ichoukrène, situé à huit kilomètres au Nord du chef-lieu, arrière grand-père mais qui paraît avoir la soixantaine, bien portant qui continue néanmoins à redonner vie à son oliveraie en y replantant de nouveaux plants. Par ailleurs, certains citoyens rencontrés préfèrent acquérir leurs nouveaux plants d’oliviers  chez les pépiniéristes de leur connaissance à un prix élevé que de prendre ceux offerts par la subdivisons de l’agriculture. « Je préfère acheter des plants à 250 ou 300 dinars l’unité avec toute l’assurance qu’ils réussiront que de planter ceux de l’état qui m’auront fait perdre mon temps, quatre ou cinq années, à attendre une quelconque production », nous déclarent plusieurs villageois qui n’ont confiance surtout qu’à leurs propres mains et à leurs propres yeux d’autant plus que pour eux, la seule méthode de réussir pour avoir de beaux arbres est la greffe, procédé utilisé par leurs aïeux, « eux qui ne plantaient pas mais greffaient au fur et à mesure de leur apparition tous les oléastres » concluent nos interlocuteurs.

Essaid  Mouas

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