Les habitants demandent un panneau d'interdiction aux poids lourds

Partager

Certes, le bitumage des accès de toute la ville a été bien accueilli par les habitants des différents quartiers, mais ce que certains d’entre eux ont constaté est que ces ruelles sont devenues des routes à grande circulation, en dépit de leur étroitesse dans divers endroits. Ce sont les habitants de la cité Emir Abdelkader et ceux des 160 logements, juste à côté de la subdivision (SLEP et SUCH), qui nous sont touchés par cette situation. Ils interpellent les autorités et les services concernés sur les dangers qu’ils encourent au passage de ces camions de gros tonnage et de bus.  » En plus des bruits causés en descendant cette pente, les dangers sont multiples. Comme la route qui mène à notre cité est rétrécie, elle ne peut pas permettre le passage de deux véhicules lourds simultanément, comme un camion et un bus à titre d’exemple. Dernièrement, un bus a failli pénétrer dans notre cour. Au rythme de ces passages, même ce bitume ne tiendra pas longtemps », nous dira un habitant de la dite cité. Cette rue, qui mène de la RN 68 juste à l’entrée de la cité Emir Abdelkader, en passant en contre bas du marché des fruits et légumes, jusqu’au lycée Ali Mellah, est devenue une déviation pour de nombreux automobilistes qui peinent à sortir des embouteillages du centre-ville, provoqués par le passage de ces camions de gros tonnage arrivant des briqueteries d’Aomar et des cimenteries de Sour El Ghozlane. Un autre intervenant ajoute:  » aux environs de seize heures trente, presque tous les bus transportant les lycéens du technicum passent par ici, engendrant non seulement de l’embouteillage, mais aussi des dangers à nos enfants qui rentrent de l’école ». Ces personnes, qui nous ont approchés, souhaitent qu’un panneau interdisant aux poids lourds ce passage soit placé au commencement de cette route et qu’un autre soit implanté au niveau de l’intersection de cette voie avec la route principale au niveau du lycée Ali Mellah. En plus de ces embouteillages, des stationnements anarchiques des deux côtés de cette voie, longue d’environ mille cinq cents mètres linéaires, entravent la circulation sur cette route. Cela étant, le problème de la circulation ne sera réglé au niveau de cette ville servant de transit aux automobilistes, qui souhaiteraient rallier l’autoroute Est-Ouest du côté d’Aomar (Bouira), que lorsque l’évitement sera achevé d’une part; et quand la pénétrante vers cette autoroute sera, elle aussi, livrée d’ici 2016, selon les prévisions de la Direction des travaux publics, d’autre part.

Amar Ouramdane

Partager