La route nationale 74 revêtue il y a une dizaine d’année d’un tapis bitumeux sur toute sa longueur au grand bonheur des automobilistes, est dans un état lamentable aujourd’hui.
Très fréquentée par les véhicules de tout genre, son état ne cesse de se détériorer ; ce qui a soulevé le courroux des automobilistes habitués sur cette route, notamment les transporteurs de voyageurs qui font la navette et qui ne cessent pas de réclamer un projet pour son aménagement. Le tronçon le plus touché est celui traversant Tizza dans le douar d’Amdoune n’Seddouk où des crevasses géantes apparaissent sur une partie de la chaussée. Selon une source digne de foi, cette route a bénéficié il y a une année, d’un projet pour le revêtement de la chaussée sur environ 27 kilomètres. Un avis d’appel d’offres qui a été lancé il y a quelques semaines a abouti à la désignation de l’entreprise devant réaliser le projet. La commune de Seddouk demeure le parent pauvre dans la wilaya de Béjaïa en matière de réseau routier où beaucoup d’axes présentent des détériorations de leurs chaussées. Nous relevons à ce titre le CW 141 qui fait jonction avec la RN 74 et qui relie Seddouk à Akbou, traversant la commune d’Amalou. Il présente des nids de poules à certains endroits. Cette route à grande circulation mérite bien un projet digne de ce nom pour le revêtement de sa chaussée. Long de 8 kilomètres, le chemin communal reliant le village Akhnak à celui d’Amalou Sidi Mouffok est dans un état piteux et frise l’impraticabilité à certains endroits. Selon un élu APC, sa fiche technique a été élaborée et adressée il y a belle lurette à la wilaya pour ratification. Le tronçon de route allant du rond point Imazighen vers la polyclinique et continuant vers le village Takaâts, a bénéficié d’un aménagement urbain lequel a été réalisé intégralement. Cette route qui présente des détériorations de la chaussée juste au niveau du CEM l’Indépendance et du stade de Takaâts nécessite un projet de revêtement. Elle dessert le stade communal, la cité des 48 logements, la grande mosquée, la polyclinique et deux lycées.
L. Beddar