Selon la fédération nationale des parents d’élèves, près de 60% des cantines scolaires n’ont pas encore entamé leurs activités depuis la rentrée scolaire, et ce, à cause de la poursuite de la grève des intendants de l’éducation. «Cette grève a eu des répercussions négatives sur la scolarisation des élèves, notamment en ce qui concerne la gestion des budgets consacrés pour la restauration dans les établissements scolaires. En effet, 60% des cantines scolaires n’ont pas encore ouvert leurs portes aux élèves à cause de ce mouvement de protestation», a affirmé hier, Khaled Ahmed, président de la l’association des parents d’élèves de la wilaya d’Alger. De ce fait, l’interlocuteur a souligné la nécessité de revoir les prérogatives des intendants et de les attribuer aux directeurs des établissements scolaires afin d’éviter de telle situation dans l’avenir. «On appelle le Premier ministre à intervenir immédiatement pour attribuer les prérogatives des intendants aux directeurs des écoles, pour que les élèves puissent bénéficier des primes de la scolarité», a-t-il suggéré. A retenir que les intendants de l’éducation ont entamé depuis plus d’un mois, une grève illimitée au niveau national afin de pousser le département de la tutelle à prendre en charge leurs revendications. A cet effet, une journée de protestation sera observée, mardi prochain, par l’Union nationale des personnels de l’éducation et de la formation (UNPEF) pour soutenir les intendants. Il est utile de souligner que les grévistes réclament la révision du statut particulier, ainsi que la participation au concours d’accès au grade d’inspecteur financier. Ils mettent en avant la nécessité d’indemniser l’encadrement des examens scolaires, la correction, la promotion au rang de vice intendant des agents comptables qui ont cumulé 10 ans de service et l’institution du poste d’intendant formateur.
Samira Saïdj
