Formation au profit des cadres associatifs

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Le Centre de documentation des droits de l’homme (CDDH) de Béjaïa a abrité hier, une formation sur la législation associative en Algérie au profit de présidents d’associations locales et animateurs associatifs. Financé par la Fondation Anna Lindh, qui a pour but de favoriser les échanges interculturels dans la région Euro-méditerranéenne, cette formation, selon Saïd Salhi, président du bureau de Béjaïa de la ligue algérienne des droits de l’homme, «entre dans le cadre  de la mise en œuvre du projet de renforcement des capacités des cadres des associations membres du Réseau algérien de la fondation Anna Lindh (RAFAL) Algérie inscrit dans le Programme de développement stratégique des réseaux (PDSR), étape 6». Parmi les objectifs assignés à cette formation, précise ce militant des droits de l’homme, est «d’amener les cadres associatifs à une meilleure connaissance de la nouvelle loi 12/06 qui régit les associations en Algérie ». Pour rappel, une nouvelle loi sur les associations, adoptée à l’APN, est entrée en vigueur le 12 janvier 2012.  Les nouveaux amendements apportés dans cette loi servent à combler le vide juridique existant dans la loi de 1990, selon le ministère de l’Intérieur. Une quinzaine de cadres associatifs, activant au niveau local, ont pris part à cette formation, a-t-on indiqué. Implanté à proximité du campus universitaire Targa Ouzemour de Béjaïa, le Centre de documentation des droits de l’homme (CDDH) de Béjaïa a organisé ces derniers temps, une panoplie d’activités visant à former et à sensibiliser la société civile sur les droits de l’homme. C’est ainsi que ce centre a organisé dernièrement, en collaboration avec la ligue algérienne des droits de l’homme, un séminaire sur le thème «Pour un procès équitable». Il s’agissait d’inculquer aux animateurs de la société civile quelques principes fondamentaux des droits de l’homme à même d’observer le déroulement des procès et de s’assurer de leur équité.

Boualem Slimani

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