Malgré les multiples promesses faites par toutes les parties concernées, rien n’a été fait pour la réouverturede l’unité de suivi et de dépistage en milieu scolaire, qui, d’ailleurs, nécessite des travaux de réhabilitation.
Aussi, cette petite bâtisse qui avait rendu de grands services tant aux élèves scolarisés qu’à leurs parents dans la surveillance de la santé de leur progéniture, se dégrade de jour en jour, pis, et si aucun mur de soutènement n’est pas réalisé au plus vite un affaissement de terrain qui s’aggravera certainement à la moindre intempérie la menace d’effondrement sans aucun doute. Comme nous l’avions rapporté à plusieurs reprises dans nos précédentes éditions, c’est depuis l’hiver 2005, lorsque la région avait connu de fortes chutes de neige que le terrain avait connu un léger glissement. Cependant, au cours de ces dernières années, un projet de réalisation de logements sociaux, inscrits dans le cadre de la résorption de l’habitat précaire(RHP) avait été lancé en amont de cette UDS sans que des précautions ne soient prises pour consolider ses soubassements. Ainsi, depuis plusieurs années donc, l’unité de suivi et de dépistage demeure fermée et les enfants scolarisés sont dirigés vers la polyclinique de Tighilt-Bougueni pour les différentes visites médicales. « l’UDS reste la seule structure qui peut prendre vraiment en charge la santé des enfants scolarisés d’autant plus que ces élèves habitués à s’y rendre et à confier au médecin et au psychologue, qui ont d’ailleurs, leurs dossiers médicaux, leurs problèmes de santé sont placés en confiance. » nous confie ce parent qui a trois enfants scolarisés. Par ailleurs, de nombreux parents d’élèves n’ont pas hésité à venir à notre rencontre pour nous confier leur inquiétude sur le sort du fauteuil dentaire qui existait. « Nous savons qu’il y avait un fauteuil dentaire qui avait été offert par l’ancienne assemblée populaire de la wilaya de Tizi-Ouzou (APW), on ne sait pas s’il est toujours à l’intérieur de cette structure ou transféré quelque part », terminent nos interlocuteurs.
Essaid Mouas

