Les mises en garde du PT

Partager

Le parti des travailleurs (PT) a pris, hier, une série de décisions concernant la situation politique, économique et sociale à l’issue de la session ordinaire de son comité centrale qui s’est tenu, les 24 et 25 octobre. « Durant cette réunion, plusieurs questions ont fait l’objet d’un débat au sein du comité central du PT. Ce dernier a tracé une série d’objectifs », a affirmé hier, Louiza Hanoune, la secrétaire générale du PT, lors d’une conférence de presse organisée, à la mutuelle générale des travailleurs des matériaux de construction, sise à Zeralda. En effet, le parti des travailleurs a mis en place une série de décisions, qui concernent plusieurs domaines et secteurs. Il s’agit, entre autres, de la participation à la réussite du congrès national des travailleurs algériens. C’est la raison pour laquelle le PT a décidé de tenir une conférence nationale, durant le premier trimestre de l’année prochaine. Ledit parti a souligné la nécessité de sécher les viviers de la détresse sociale, à Ghardaïa, afin de mettre fin aux actions de protestations et aux actes de violence dans cette région. « Il faut concrétiser toutes les promesses qui ont été faites, l’année passée, par les autorités publiques », a insisté Mme. Hanoune. Dans ce sillage, cette dernière a mis en garde contre les manipulations de certaines personnalités politiques, qui ciblent à encourager la politique de la division à Ghardaïa. « La crise à Ghardaïa a été instrumentalisée par certaines personnes à des fins politiques », a-t-elle martelé. Parmi les décisions qui ont été prises, également, par le comité central du PT, est le renforcement de la campagne de soutien pour le peuple palestinien. Pour se faire, plusieurs rencontres et activités sont programmées pour le 29 novembre prochain qui coïncide avec la journée mondiale de soutien au peuple palestinien. Abordant l’enseignement supérieur, la conférencière a estimé que ce secteur a été « clochardisé ». Louiza Hanoune s’est montrée étonnée quant au refus du ministre de l’enseignement supérieur de faire le bilan d’évaluation sur le système LMD, « alors qu’il a reconnu que ce système est à l’origine du chaos dans les universités », s’est exclamée, Mme.Hanoune. S’agissant des revendications du corps de la police, notamment la création d’une organisation syndicale, l’oratrice a estimé que la constitution ne prive pas les policiers de ce droit. Questionnée sur l’initiative du Front des Forces Socialistes (FFS) concernant la reconstruction du consensus national, la même responsable dira qu’ « on ne peut pas afficher la position du PT, car on ne connaît pas encore la plate-forme du FFS », a-t-elle précisé.

Samira Saïdj

Partager