Lundi dernier, un jeune de Taourirt, 45 km à l’est de Bouira, a été fauché par un camion (voir notre édition du 27/12/2005). Le lendemain, la victime de l’accident a été mise en terre. La même journée, vers 21h, des individus, vraisemblablement de la localité, s’en sont pris au relais situé à la sortie est du chef-lieu de la commune. Munis de massues et autres armes blanches, ils ciblaient tout particulièrement le débit de boissons alcoolisées, un établissement exerçant dans la légalité. Les assaillants, cagoulés, nous dit-on, saccageront le bar. Fort heureusement, à ce moment là, il ne se trouvait aucun client dans l’établissement. Cet acte a tout l’air, selon notre source, d’être justifié par un sentiment de “vendetta”. En effet, nous explique-t-on, les auteurs de l’acte de vandalisme ont tout de suite, après l’accident qui a coûté la vie à leur concitoyen, fait le lien entre l’alcool et le malheur survenu la veille.
T. O. A
