Le patron de la SARL s’explique

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Le propriétaire de la SARL " El Waad Sadek&quot,; M. Salah Moulay, s'est engagé, dans un message vidéo posté sur Internet, dans la soirée d'avant-hier vendredi, et relayé par les réseaux sociaux, à « payer tous les créanciers d'ici la fin de l'année ».

Dans cette vidéo de 13 minutes, M. Moulay souligne que l’opération de paiement devrait débuter d’ici une dizaine de jours : «Je suis incapable d’annoncer un calendrier précis, toutefois, soyez certains que tout le monde aura son argent d’ici la fin de cette année ». Concernant les modalités de paiement, le patron de la SARL, qui est, faut-il le rappeler, en faillite depuis le mois d’avril dernier, indique que les « petits » créanciers seront les premiers à être payés : «Nous avons établi un ordre croissant de paiement. Nous allons commencer par ceux qui nous doivent une petite somme pour aller vers ceux qui nous doivent des milliards», a-t-il précisé. Cependant, M. Moulay pose une condition à ceux qui ont porté plainte contre lui devant les tribunaux : «Soit vous retirez votre plainte et vous venez récupérer votre argent selon l’ordre établi, soit vous attendez que la justice tranche et comme vous le savez, cela prendra plusieurs mois», explique-t-il. Par ailleurs, et répondant aux accusations « d’escroquerie » dont-il fait l’objet, M. Moulay lance une phrase cinglante à la limite du cynisme à l’égard de ses ex-clients : «C’est vous qui m’avez donné votre argent de votre plein gré. C’est vous qui êtes venus me voir, pas moi. Certains d’entre vous sont venus à moi, me suppliant de leur acheter ou vendre leurs biens», s’est-il défendu. Avant d’ajouter : «Un voleur ou un escroc commet son larcin puis s’évapore dans la nature. Moi je suis toujours ici, parmi vous». Dans la foulée, l’auteur de cette vidéo, laquelle a fait le  » buzz » en un temps record, se pose en « victime » en arguant le fait qu’il fait l’objet «d’une campagne de déstabilisation de la part d’une certaine presse, mais aussi de certains milieux, ayant peu apprécié notre aventure». Il avoue également que son entreprise a été «terrassée» par une crise de liquidités «imprévisible». Enfin, M. Moulay s’est dit prêt à répondre de ses actes «devant les tribunaux, mais pas avant que toutes les dettes ne soient épongées».

R.B

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