Automobile: L’importation des véhicules de moins de 3 ans gelée mais pas annulée

Partager

Le ministre de l’Industrie, Ferhat Aït Ali Braham a rappelé, dimanche à Alger, que la mesure concernant l’importation des véhicules de moins de trois ans a été gelée mais pas annulée, n’écartant pas la possibilité de relancer l’opération à moyen terme, après la mise en oeuvre des différentes réformes financières et économiques.

« Nous n’avons pas annulé la loi (l’article portant importation des véhicules de moins de 3 ans de la loi de finances 2020), mais nous sommes en train d’étudier la possibilité de relancer l’opération à moyen terme, après mise en oeuvre des réformes financières et économiques, susceptibles de permettre au citoyen d’acquérir un véhicule, selon le prix de change officiel et à des prix raisonnables », a indiqué M. Ait Ali qui était l’invité de la Radio nationale.

La décision prise par le ministère implique « le gel de l’article introduit à la loi de finances 2020 seulement », en attendant les résultats des mesures relatives à l’industrie automobile, a indiqué le ministre.

Il a ajouté que des réseaux organisés sont prêts à envoyer de « la ferraille » pour l’écouler sur le marché algérien.

Quant au marché des véhicules neufs, le ministre a affirmé qu’il « sera ouvert à toutes les marques », ajoutant que l’importation des véhicules neufs dépendait de la conformité des dossiers des opérateurs au nouveau cahier de charges. « Les délais de dépôt des dossiers n’ont pas encore expiré », a-t-il poursuivi.

Au sujet de l’investissement dans l’industrie automobile, M. Aït Ali a affirmé que l’Algérie disposait de toutes les potentialités pour booster l’industrie automobile, tous types confondus, ajoutant que les industries mécaniques représentaient une priorité pour l’Algérie.

Revenant à sa récente rencontre avec les représentants du constructeur automobile allemand « Volkswagen », M. Aït Ferhat a souligné que le groupe allemand avait fait part de sa volonté de concrétiser un projet industriel répondant aux nouvelles conditions imposées par l’Etat algérien avec un taux d’intégration allant jusqu’à 30%.

Au titre de la nouvelle loi sur l’investissement, l’examen des dossiers des investisseurs se fera dans « la transparence », et davantage de prérogatives seront accordées à l’Agence nationale de développement de l’investissement (ANDI), a-t-il souligné, précisant que les avantages et exonérations seront désormais soumises à un barème.

Concernant la loi de finances 2021, le ministre a indiqué que son secteur avait formulé une série de propositions visant dans leur ensemble à renforcer le secteur de l’industrie en Algérie, y compris l’industrie manufacturière et celles génératrices de richesse.

Partager