La subdivision de l’urbanisme de l’architecture et de la construction de M’Chedallah l’un des organismes étatiques des plus névralgiques est sans électricité depuis une dizaine de jours selon un responsable de cette institution. En effet, SONELGAZ a carrément retiré le compteur électrique à cause du retard mis par la tutelle dans le règlement des factures des redevances des consommations antécédentes d’électricité provoquant ainsi une paralysie totale de l’un des organismes des plus sollicité tant par d’autres institutions de l’état que par les citoyens comme en témoigne son important plan de charge et programme d’activités. Ce plan se résume au suivi sur le terrain de la totalité des projets sectoriels à travers les six communes de la Daïra de M’chedallah, les programmes des plans communaux de développement PSD et PCD), le suivi technique des centaines des permis de construire pour l’ensemble des projets lancés à travers le territoire de la Daïra, le suivi des opérations d’aménagement. Cela pour ne citer que les opérations les plus sensibles sur lesquelles cette longue rupture d’électricité provoquerait d’incalculables retombées négatives et du retard dans la confection des dossiers réglementaires sans lesquels aucune opération ne pourrait être lancée. Du côté de la SDC l’on nous affirme que les instructions de la tutelle sont claires et fermes, le non payement des redevances entraînerait automatiquement la coupure de l’alimentation en énergie électrique jusqu’à épuration des dettes et cela sans distinction, qu’il s’agisse de particuliers ou du secteur étatique. L’instruction est applicable à tout le monde et de rappeler que Sonelgaz est une entreprise à caractère économique qui ne fonctionne que grâce aux rentes de ses prestations de service. Reste à espérer que ce qui s’apparente à un contentieux soit solutionné rapidement pour permettre à cet organisme des plus stratégiques de reprendre du service et éviter une cumulation des dossiers et instances à traiter en mettant les bouchées doubles pour rattraper le retard.
Oulaid Soualah