Les travailleurs en grève illimitée

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Les travailleurs de l’Office national d’appareillages et d’accessoires pour personnes handicapées (ONAAPH), de Tizi-Ouzou, affilié à l’Union générale des travailleurs algériens (UGTA), sont en grève illimitée, depuis hier, pour revendiquer l’amélioration de leur situation socioprofessionnelle.

Il est à noter que lors d’une réunion avec le ministère du Travail, de l’emploi et de la sécurité sociale le mois de juin dernier, le PV a ressorti deux engagements, à savoir la modification des dispositifs du décret portant la création de l’Onaaph en intégrant la mission du service public en vue de bénéficier d’une subvention de l’Etat au titre de la sujétion de mission de service public, et l’introduction d’un dossier portant plan de développement et de modernisation de l’Onaaph. Dans le même procès, tous les présents s’accordent à dire que la situation financière actuelle de l’office et en vue de préserver son équilibre financier, jugé «fragile», d’où la nécessité d’accélérer le dossier concernant la modernisation du statut juridique de l’office ainsi que le plan de développement et de modernisation, chose qui est appréciée même par le syndicat national. Les travailleurs de l’Onaaph ont, d’ailleurs, gelé leur grève, qui a eu lieu au mois de juin dernier, durant laquelle ce secteur avait été paralysé pendant 17 jours. Selon l’un des syndicalistes que nous avons abordé un ultimatum a été donné et qui a expiré le 3 Novembre passé. «Ce délai a expiré avant-hier, d’où la nécessité de prendre des mesures adéquates afin de se pencher sérieusement sur la situation critique que vit l’office et ses travailleurs, avec un risque de voir la situation se dégénérer en une situation conflictuelle de part et d’autre», dira ce syndicaliste qui estime que ce mouvement de débrayage touche l’ensemble des établissements au niveau national. Par ailleurs, nos interlocuteurs estiment un taux de 100% de participation à l’échelle nationale et que le mot d’ordre a été massivement suivi. En somme, les grévistes se «disent» décidés d’aller jusqu’à l’aboutissement de leurs revendications.

M. Z.

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