Après une longue attente, la commune rurale d’Ouled Aissa, à 35 kms à l’Est de Boumerdès, vient de bénéficier de l’adduction au gaz de ville. Faisant partie du plan 2010-2014, prévoyant l’achèvement du raccordement de toutes les municipalités au gaz naturel, cette opération a été lancée suite à une instruction du wali, Kamel Abbas, ayant, récemment, effectué une visite de travail et d’inspection dans ladite localité. Il ne s’agit, pour l’heure, a-t-on précisé que d’une première partie du projet, où plus de 300 foyers du chef-lieu communal cité ont été reliés à cette énergie vitale. «D’autres agglomérations secondaires d’Ouled Aissa en bénéficieront, eux aussi, dès le début de l’année prochaine», assure une source proche des services concernés. Ainsi, les habitants de ce village, réputé pour son froid rigoureux, ont exprimé leur satisfaction suite à la mise en application de la décision d’alimenter leurs foyers en gaz de ville. Mais un tel projet est toujours au point mort, y compris au niveau de certains douars pourtant très proches des grands centres urbains de Boudouaou, des Issers et de Bordj Ménaïel. Dans ce département, où le taux actuel d’adduction au gaz naturel n’aurait pas encore atteint 50%, les habitants de nombreuses communes, à l’instar de Timezrit, Afir, Taourga ou Keddara, ne recourent encore qu’au gaz butane, dont les bouteilles sont souvent vendues au prix fort au marché noir, surtout en hiver.
Salim Haddou