«L’Algérie est un partenaire privilégié du CICR»

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La vice-présidente du Comité International de la Croix-Rouge (CICR), Christine Beerli, a achevé hier, sa visite en Algérie, durant laquelle elle a eu des entretiens avec des représentants du Croissant-Rouge algérien et des membres du gouvernement. «Dans chaque pays, la société civile est le partenaire naturel et privilégié du CICR, avec lequel nous développons et échangeons des idées et mettons en commun des compétences diverses et complémentaires; ce qui, à terme, permet d’avoir plus de force et d’impact», a déclaré Mme Beerli. Aussi, il est utile de mettre en exergue la rencontre qu’elle a eu avec Saïda Benhabiles, présidente du Croissant-Rouge algérien, à l’issue de laquelle il a été convenu de renforcer le partenariat de longue date qui lie les deux institutions. «Je suis très satisfaite de cette visite, qui a permis de consolider les relations historiques existant entre l’Algérie et le CICR, tout en explorant de nouvelles pistes de coopération. L’Algérie est un partenaire de premier plan, avec lequel nous avons pu approfondir notre dialogue humanitaire», a précisé Mme Beerli. Dans le cadre de cette visite, la vice-présidente du CICR a aussi rencontré le ministre de la Justice et garde des sceaux Algérien, Tayeb Louh, des représentants des ministères des Affaires étrangères et de l’Intérieur, des membres de collectivités locales, ainsi qu’un haut responsable du ministère de la Défense nationale. Le renforcement de l’état de droit et le soutien du CICR dans ce domaine ont également été au cœur des discussions avec les autorités algériennes. À cet égard, Mme Beerli a abordé la question des visites que le CICR effectue dans les lieux de détention en Algérie, et celle de la promotion du droit international humanitaire (DIH). Enfin, Mme Beerli a participé à l’ouverture d’une réunion d’experts du droit international humanitaire des États arabes. Dixième du genre, elle était organisée par le CICR et la Ligue arabe, en collaboration avec le ministère de la Justice. «Cette rencontre avec les experts des pays arabes est l’occasion de discuter des défis posés au droit humanitaire dans les conflits contemporains. Son principal objectif est de développer un plan d’action de mise en œuvre du DIH pour les deux prochaines années et de renforcer le respect de cette branche du droit ; et ce, dans le souci de mieux protéger les victimes des conflits armés», a conclu la vice-présidente du CICR. Il est à noter que cette visite coïncidait avec le 150ème anniversaire de la signature de la première Convention de Genève de 1864 et du 60ème anniversaire du déclenchement de la révolution algérienne.

F. Z.

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