Un autre appui pour le FFS

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L’initiative du FFS relative à la tenue d'une conférence de consensus national continue de recevoir les appuis de la classe politique.

En effet, après l’adhésion affichée lundi dernier par le FLN à la démarche du FFS, c’est au tour du Parti de la liberté et de la justice (PLJ) d’exprimer son appui à l’initiative du Front des forces socialistes (FFS) relative au projet de la tenue d’une conférence de consensus national. Dans un communiqué rendu public, hier, au lendemain d’une rencontre entre son président, Mohamed Saïd, et le Premier secrétaire du FFS, Mohamed Nebbou, le PLJ a exprimé son «souci de réunir le maximum de conditions» pour l’aboutissement de cette initiative. Il a appelé à cet égard, à «tirer bénéfice de tous les efforts politiques déployés tant dans le cadre des consultations présidentielles relatives à la révision de la Constitution qu’au sein des forces représentées par l’instance de concertation et de suivi de l’opposition». L’étape actuelle exige, selon le PLJ, de «dépasser les tendances à l’autoritarisme et au leadership pour favoriser la réalisation d’un consensus politique». Le PLJ se dit, en outre, persuadé que le changement «passe nécessairement par la conviction, partagée par tous les acteurs, que les problèmes du pays se règlent par consensus et que l’édification d’un Etat, régi par le droit et la morale, est une responsabilité collective qui incombe à tout patriote quelle que soit sa position». Lundi dernier, le FLN par la voix de Saïd Bouhadja, membre du bureau politique du parti chargé de l’information, a exprimé son adhésion à l’initiative du FFS dans une déclaration publiée par le journal Sawt El Ahrar. « Lors de la deuxième rencontre avec le FFS, le FLN soumettra des propositions sur la révision de la Constitution et présentera la vision du parti sur les questions économiques, à l’instar de nombreux autres partis politiques et personnalités nationales», a affirmé ce responsable du parti dans les colonnes du journal arabophone proche du FLN. M. Bouhadja a souligné la nécessité de la mise en place d’une commission mixte «regroupant tous les partis politiques» et qui sera chargée d’étudier ces propositions «afin de garantir le succès de la conférence» qui demande, a-t-il dit, «un travail collectif». Il a souligné que son parti «s’apprête à s’engager dans cette étape pour renforcer les fondements de l’Etat algérien», ajoutant que «la rencontre qui a regroupé récemment, les dirigeants des deux partis a été positive». Le même responsable a, par ailleurs, souligné qu’en tant que «force unificatrice et de dialogue», le FLN devait «naturellement» adhérer à cette initiative. Une initiative pour laquelle le FFS poursuit activement les consultations, entamées le 21 octobre dernier, avec la classe politique et la société civile. Après avoir reçu, hier, l’ancien président du MSP, Aboudjarra Soltani, le FFS a prévu une rencontre dans la matinée de demain avec le parti TAJ, de Amar Ghoul, au siège de ce dernier à Dely Brahim et une autre avec les représentants de l’association RAJ.

A.C.

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