Un document, signé par « Le Café Littéraire de Béjaïa » et daté du 25 octobre 2014, circule depuis quelques jours à Béjaïa. Il est distribué dans les magasins et placardé sur les murs. Il s’agit d’un document de sensibilisation destiné à la population de la ville, concernant le destin de l’ancien local des défuntes «Galeries algériennes», situé en contrebas du TRB, juste au-dessus de la Casbah. Ce local faisait partie du théâtre de Bougie, avant d’être transformé en grande surface commerciale dans les années quatre-vingt. Ensuite, il a servi à plusieurs usages avant d’être récupéré récemment pour en faire, selon les apparences, un nouvel espace commercial. Or, les habitants du quartier ne semblent pas tout à fait d’accord avec ce projet. Ils estiment que cet endroit devrait être dédié à la culture, puisque se situant en contrebas du Théâtre et jouxtant un lieu historique de la ville, à savoir la Casbah, le même endroit où enseignait Ibn Khaldoun. Un peu plus bas, se situe l’ancien Tribunal qui devait être transformé en Ecole des Beaux-arts, avant que les travaux de sa transformation ne conduisent à l’effondrement partiel du bâtiment. Les signataires du document en question font appel au décret n° 13-187 portant préservation du patrimoine immobilier de la ville historique de Béjaïa. Les autorités de Béjaïa, le président de l’APC, le wali et la Direction de la culture, entendront-ils cet appel ?
N. Si Yani