Kamel Ahelwan vient de mettre sur le marché «Tajmilt i hif», un nouvel album, le neuvième, contenant huit titres : «Tuzma», «Rewlegh-d i zher-w», «Lhif-iw», «Tiziri», «Amek akka», «Kker zwi acdad-ik», «Akk i d temzi» et «Ttidiregh i yima-iw». C’est sur fond d’un chaâbi pur sucre que kamel, auteur de ses textes, nous sert une poésie recherchée. Déjà le titre de son album, «Tajmilt i lhif» (hommage à la «misère»), est révélateur du sens que l’auteur accorde iwawal (le mot). Interrogé justement à propos du choix de ce titre, le chanteur explique : «ce sont les mauvaises passes dans la vie qui forgent l’homme. On n’a pas la même visibilité de la vie quand on naît fortuné et quand on naît et grandit dans le besoin». A ce titre, pour l’artiste, on est redevable à «lhif» ; d’où l’hommage. A souligner que fidèle à lui-même et à l’idée qu’il se fait de la musique, kamel Ahelwan ne s’encombre pas de la boite à musique. Il lui préfère l’acoustique, même si cela demande beaucoup de temps et coûte beaucoup d’argent.
S.O.A

