«Nous espérons satisfaire nos jeunes»

Partager

Boukhiar Malek a débuté dans ses fonctions de directeur du CSP de Barbacha au début du mois de septembre dernier. Avant, il était à la tête de la maison de jeunes de la même localité. Il a bien voulu répondre à nos questions et parler de ce qu’il compte faire au niveau du CSP de Barbacha.

La Dépêche de Kabylie : Quelle a été votre priorité au cours des trois premiers mois en tant que directeur du CSP de Barbacha?

Boukhiar Malek : Ma priorité est d’occuper les espaces de l’établissement dans le but d’offrir le maximum de services à nos jeunes adhérents, et, par là rendre notre centre plus attractif afin qu’il puisse attirer tous les jeunes de notre commune, que ce soit pour la pratique sportive ou pour les autres activités. Je tiens à rappeler, d’ailleurs, que le CSP de Barbacha, qui a ouvert ses portes pour la première fois en 2008, est composé d’un bloc pédagogique de deux étages renfermant des ateliers d’informatique, de dessein et des arts lyriques, en sus d’une salle de sport et d’un terrain combiné. En quelques mots, l’essentiel pour les besoins de notre jeunesse. Vous disiez donc que l’occupation des espaces était une priorité immédiate, quel en était le taux à votre arrivée? Notre CSP a fonctionné depuis son ouverture, mais, pour améliorer ses prestations, nous avons songé à enrichir quelques activités et en créer d’autres inexistantes actuellement, et ce,  pour mieux répondre aux besoins grandissants de nos adhérents, dont le nombre ne cesse de s’élargir. Tenez par exemple, le bloc pédagogique fonctionnait à 70% environ ; pour cette année, nous avons lancé un club de langues étrangères (anglais, allemand), un style de formation voyages et tourisme, et outre la salle de la bibliothèque que nous avons aménagé pour les besoins des séances de lecture aux scolarisés, laquelle a connu d’ailleurs un engouement particulier. Nous sommes sur le point de lancer une école de musique, une vraie d’ailleurs, étant que l’encadrement est disponible et que nos jeunes s’y intéressent.

 

Vous parliez à l’instant de création d’activités, lesquelles?

Je ne vous dis pas combien nos jeunes s’intéressent à diverses activités sportives ou artistiques. A titre d’exemple, le club scientifique, qui était à 30% d’occupation par rapport à nos capacités d’accueil, se voit déjà à la hausse, ainsi que les clubs des arts plastiques et des arts dramatiques qui commencent à connaître des afflux considérables, sans oublier le club Internet que nous allons lancer incessamment, vu la disponibilité d’une ligne téléphonique. Ceci dit, le volet sportif aura sa part de reforme, et cela pour mieux encadrer nos jeunes sportifs dans plusieurs disciplines. A cet effet, et outre le club des arts martiaux (King Fu), d’autres disciplines viennent d’être lancées, et cela avec le concours de l’association Inadalen, à l’image des clubs de Karaté Do et du basket Ball. La direction songe, par ailleurs, à créer des clubs de tennis de table, de jeux d’échec et de pétanque, et surtout du club d’aérobic pour les femmes.

 

Quels sont les résultats que vous espérez avoir atteints d’ici quelques temps ?

Nous espérons satisfaire nos jeunes ; voila notre mission. Nous sommes à quelques 300 adhérents des deux sexes qui viennent de différents villages de notre commune. Cela explique que la jeunesse de nos montagnes ne cherche que des espaces et un peu de moyens pour s’y accrocher à la bonne chose, à tout ce qui est utile et agréable. Les talents en sport et en art n’y manquent pas en tout cas. Pour cela, je leur dirai que les portes du CSP sont ouvertes à tous, il est destiné à l’occupation du temps vide de nos enfants pour les former, les encadrer et surtout leur offrir des loisirs indispensables à leur développement physique et mental. Nous sommes prêts à promouvoir la pratique sportive de proximité à être aux côtés de nos associations et enfin à contribuer au développement d’information et de communication, nécessaires à l’éducation citoyenne.  

Propos recueillis

par Nadir Touati

Partager