Vibrant hommage à Rabah Rezzik

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En présence du président du parti El-Karama, M. Mohamed Hamou, un vibrant hommage a été rendu, hier, à la Maison des jeunes des Ouadhias, au grand Moudjahid de la région, Rezzik Rabah, né le 5 juin 1939 à Agouni Gueghrane et décédé le 23 octobre 2005 après une longue maladie. Ainsi, beaucoup de personnes sont venues assister à cet hommage, entre autres, des amis de lutte du martyr, des membres de sa famille, des militants de ce nouveau parti dans la région ainsi que d’autres invités. Ils voulaient tous honorer la mémoire de ce grand homme. « Il était un homme intègre. Il refusait l’injustice, la hogra même après l’indépendant. Il a pris les armes contre le colon Français dès son jeune âge et après l’indépendance, il a rejoint l’ONM, comme il a été le premier responsable de la Kasma de Tizi-Ouzou durant plusieurs années », témoigne Ali, ami d’enfant du Moudjahid. M. Messous, avocat et ami de Dda Rabah, a relaté le parcours de cet homme qui a donné sa vie pour que l’Algérie soit libre et indépendante aujourd’hui. « Rabah n’est pas mort ; il est encore parmi nous. Ses actes sont encore vivants », dira-t-il. Et de souligner : « Après l’indépendance, Rabah a acheté un bien dans un cadre légal. La personne qui a été privée de ce bien est venue chez lui pour le restituer, et Rabah n’a pas hésité de le faire sans contre partie ». Son fils, quant à lui, n’a pas omis de remercier les organisateurs qui, selon lui, n’ont ménagé aucun effort pour rendre hommage non seulement à son père mais aussi à toute la région. M. Benhamou Mohamed, président du parti El-Karama, présent à la cérémonie, dira : « Notre participation à cette cérémonie rentre dans le cadre de la commémoration de nos Chouhada. Eux qui méritent plus qu’une cérémonie après avoir accompli leur devoir de dignité pour libérer le pays du joug colonial ». Par la suite, l’assistance s’est rendue à Ait El Kaïd où une gerbe de fleurs fut déposée sur la tombe du Chahid. Pour la clôture, tous les présents furent invités à une collation.

A. G.

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