«Je vais accepter l’invitation du FFS sans condition»

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Le président du parti El Karama, Mohamed Benhamou, a indiqué en marge d’une cérémonie organisée à la maison des jeunes des Ouadhias, que le pays vit une étape très difficile de son Histoire et que le peuple doit s’unir pour dépasser toutes ces difficultés. Il précisera que l’Algérie est menacée de l’intérieur mais aussi de l’extérieur, à travers ses frontières avec le Mali, la Lybie, la Tunisie et surtout le Maroc. «L’Algérie passe actuellement par une période très difficile. Elle est soumise à des secousses internes et étrangères. Il ne faut pas oublier que notre pays est menacé du côté des frontières mais aussi par un ennemi interne, qui est les poches de terroristes qui écument encore nos forêts». M. Benhamou donnera l’exemple de l’assassinat d’Hervé Gourdel, il y a déjà plus de deux mois dans les monts du Djurdjura. «On a assassiné un étranger dans cette région. Par cette action, on a voulu déstabiliser la région donc je dirais que la Kabylie qui fait partie de l’Algérie profonde qui a lutté durant la guerre et après la guerre est désormais menacée également !». Par ailleurs, Benhamou indexera certaines formations politiques mais aussi des personnalités qui donnent au monde une autre image de l’Algérie : «Ils essayent de noircir l’image de l’Algérie». Abordant le sujet du développement, le président du parti El Karama dira : «Il n’y aura jamais de développement sans la paix, sans la stabilité du pays». Au sujet de la CNTLD, M. Benhamou dira qu’il respecte toutes les tendances et les partis politiques mais «Cette soi-disant opposition ne représente qu’elle-même». Interrogé sur la démarche du FFS qui a entamé les consultations autour d’un consensus national, M. Benhamou a tenu à saluer l’initiative : «J’adhère à toutes les démarches qui visent à l’unité nationale, à la stabilité et au développement de ce pays. Le FFS est en train de consulter tous les Algériens, y compris les partis du pouvoir, sans exception et c’est ça le plus important». Il ajoutera : «je vais accepter son invitation sans condition». Parlant de l’Amazighité M. Benhamou dira : «Cette langue maternelle doit être officialisée dans la constitution, dans les écoles et dans l’administration». D’ailleurs, ajoutera-t-il, «nous avons demandé au chef de cabinet de la présidence, M. Ahmed Ouyahia, lors des consultations autour de la révision de la Constitution, l’officialisation de Tamazight. Les Algériens doivent apprendre cette langue maternelle», a-t-il insisté. Le président du parti El Karama fera ensuite appel aux jeunes de prendre des postes de responsabilité et de faire de la politique pour prendre en main les destinées du pays.

M.Z

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