Malgré les opérations d’abattage initiées périodiquement par l’APC, les chiens errants hantent toujours nos chemins et cités, où ils viennent chercher leur pitance. Plusieurs meutes de ces animaux vivant en liberté ont été aperçues, ces derniers jours, sur les routes et aux abords des villages de la commune d’Ain El Hammam. Abandonnés par leurs propriétaires qui ne peuvent ou ne veulent plus les garder, des chiens, domestiques à l’origine, se reproduisent en forêt pour former des meutes qui deviennent, plus tard, agressives et constituent un véritable danger aux humains. Tiraillés par la faim et le froid, ils sortent de leurs tanières au lever du jour ou à la tombée de la nuit et viennent roder autour des agglomérations. Les diverses opérations d’empoisonnement effectuées au niveau des dépotoirs donnent des résultats limités. Les rescapés se regroupent et se reproduisent rapidement pour constituer des bandes sauvages, dangereuses, pouvant transmettre beaucoup de maladies, notamment la rage. Il faut dire aussi que des particuliers ne se gênent pas d’abandonner leurs chiens de chasse ou de garde, devenus encombrants. Par ailleurs, on nous signale que pour se débarrasser définitivement des portées de chiots qu’ils ne peuvent pas garder, des citoyens des communes limitrophes les transportent jusqu’à la commune d’Ain El Hammam pour les abandonner dans la nature. Les piétons qui s’aventurent aux heures tardives risquent de se faire attaquer et, par là même, d’être contaminer par le virus de la rage. Le cas des cinq personnes mordues dernièrement à Boghni devrait inciter la population à plus de vigilance.
A.O.T.
