Les travaux de raccordement au réseau du gaz de ville des villages d’Ouadhia-Tribu sont lancés depuis déjà quelques jours, a-t-on appris du président de l’APC, M. Akir Youcef. Ce dernier rappelle que le projet a fait l’objet d’une farouche opposition du côté de certains propriétaires de terrains de Béni Douala, lesquels refusaient le passage du gazoduc sur leurs parcelles. « Effectivement, le projet de pénétration au réseau du gaz naturel avait été bloqué par certains habitants de Béni Douala. Ces derniers ont vraiment agonisé le projet au grand dam des habitants de la commune des Ouadhias», regrettera-t-il avant d’ajouter : «il y a déjà quelques années, le projet de raccordement de la commune de Béni Douala avait été confronté à un similaire problème, lorsque les habitants de Cheurfa se sont opposés au passage dudit réseau sur leurs terres. Les autorités de notre commune ont fait le nécessaire et sont parvenues à désamorcer ce hic, au grand bonheur de toute la région d’Ath Douala». Néanmoins, ajoute l’édile, pour ne pas retarder le projet, « nous avons décidé d’entamer les travaux à partir du village d’Ait Chellala, relevant de la commune des Ouadhias, chose faite il y a déjà une dizaine de jours, pour aller vers la commune de Béni Douala », affirmera-t-il. Interrogé sur une éventuelle issue de ce problème d’opposition, le maire avance que les responsables concernés sont interpellés depuis plus d’un mois. «Nous sommes en contact avec toutes les parties : la DMI, la SDC et les autorités locales de Béni Douala, et ce, dans l’optique d’en finir définitivement avec ce problème qui pénalise des citoyens», dira-t-il. Par ailleurs, le P/APC indique qu’une autre demande a été transmise aux responsables de la DMI quant au raccordement de plusieurs quartiers du chef-lieu des Ouadhias au réseau du gaz naturel. «Plusieurs quartiers au chef-lieu ne sont pas encore alimentés en cette énergie moderne, pourtant, le gaz est arrivé à la municipalité depuis 2007 ! Donc, beaucoup de choses restent encore à faire, même au niveau du chef-lieu communal», préconisera-t-il. Par ailleurs, M. Akir a appelé ces opposants à revenir à de meilleurs sentiments, et à faire preuve d’une certaine sagesse, car «le gaz de ville, dont jouissent certains aujourd’hui, passe sous les terres d’autrui», conclura-t-il.
A.G
