Depuis que le chantier de la nouvelle trémie a été clôturé au carrefour de Haïzer-Tikjda sur la RN5 en octobre dernier, un embouteillage inhabituel se forme chaque matin à l’entrée Est de la ville, par laquelle les véhicules venant des axes de M’Chedallah et Sour El Ghozlane entrent en ville. En effet et depuis la fermeture de la RN5 au niveau du chantier en question, les véhicules, venant des communes de Haïzer et Taghzout, empruntent, eux aussi, cette entrée qui se trouve engorgée dès les premières heures de la matinée. La présence sporadique de la police au rond-point de l’Épi de blé ne change rien à la donne. Les automobilistes ne savent plus à quel saint se vouer. Il arrive même que la queue déborde sur la route de l’ancien marché à bestiaux, créant une sorte de confusion intenable. On a assisté la semaine passée, à l’heure de pointe où les écoliers et les travailleurs affluaient vers les écoles et les lieux de travail, à une bagarre entre deux automobilistes qui, visiblement, avaient perdu patience. Insultes et coups de poings ont été échangés devant des passants et des automobilistes ébahis. La confusion ne fera alors que s’aggraver, d’autant plus, qu’à moins de 200 mètres plus loin, le poste de police de Aïn Graouche oblige les deux files de voitures, formées au niveau du rond-point, à se réduire en une seule pour aborder le vieux centre-ville et le boulevard Sayah. Un autre chantier de travaux, installé au rond-point de la direction de Djezzy, est, lui aussi, à l’origine de moult désagréments, puisque les véhicules qui vont dans le sens de la Direction de l’éducation et du quartier Farachati, et inversement, sont obligés d’emprunter une voie détournée entre les bâtiments pour rejoindre leur itinéraire initial. Avec les dernières pluies qui se sont abattues sur la ville, les choses sont devenues un peu plus compliquées, sachant que des regards sans couvercle sont remplis d’eau pluviale et bouchés dans certains endroits, de même que plusieurs flaques jonchent plusieurs ruelles secondaires ; ce qui ralentit davantage la circulation et crée d’interminables bouchons là où, il y a quelques mois, aucun embouteillage n’a été constaté.
N.M.Taous
