Le cadre de vie s’est nettement détérioré au quartier «20 Août» du centre-ville de la commune de Lakhdaria, à une quarantaine de kilomètres au Nord de la wilaya de Bouira. Les habitants de ce quartier, comptant quelques 3 500 âmes, souffrent surtout de la non- praticabilité des routes éventrées, de la dégradation des pavés, de la défaillance de l’éclairage public et du réseau d’assainissement. Les résidents de ce site se plaignent également des insalubrités constatées un peu partout. En effet, les représentants du quartier ne cessent d’interpeller les autorités locales de Lakhdaria, afin d’inscrire des projets de réhabilitation dans le cadre du Plan communal de développement, PCD, de 2014. Ils réclament surtout l’accélération du rythme de réalisation de nouvelles conduites d’évacuation des eaux pluviales et celles d’AEP, et ce, au niveau de la partie centrale du site, laquelle demeure en dehors de tous les programmes de redressement. «Nous pataugeons dans la boue en ces jours pluvieux en raison du délabrement de la chaussée, alors que les artères du centre-ville font l’objet d’un entretien de faveur», se désole Lounis, un résident dudit quartier. Et d’enchaîner : «On vous invite pour faire une tournée à l’intérieur même de notre quartier pour constater, par vos propres yeux, l’état dans lequel se trouvent les artères de notre quartier». La quasi totalité des rues et ruelles adjacentes sont défoncées, parsemées de nids-de-poule, poussiéreuses et surtout entièrement inondées d’eau provenant des fuites de conduites du réseau. En de nombreux endroits, des flaques d’eau stagnantes empêchent les piétons et automobilistes d’emprunter ces ruelles où s’entassent la gadoue et la poussière. Notre témoin assure que les chauffeurs de taxi refusent de transporter des clients se rendant au quartier, à cause, notamment, de l’état des routes et de l’éclairage public défaillant. Les habitants de ce quartier revendiquent, ainsi, l’amélioration de leur cadre de vie. «Nous espérons que le nouveau chef de daïra ainsi que le président de l’APC prennent conscience des difficultés que nous endurons et trouvent des solutions pour remédier à cette situation, notamment à travers l’inscription de projets de réfection et de réhabilitation, à l’image des sites visibles du centre-ville», réclament-ils.
O.K