l Les bénéficiaires des nouveaux 48 logements sociaux délivrés l’été dernier à Hellouane, une cité mi-pavillonnaire mi-blocs située à 4 km au sud-ouest d’Ighzer Amokrane, sont dans une situation qui, décidément, tient du rocambolesque ou du moins d’un quiproquo qui ne dit pas son nom. Lesdits nouveaux locataires des lieux avaient en effet, après une longue attente, reçu les clés de leurs appartements en guise de sésame pour des jours plus cléments, mais quelle ne fut leur surprise lorsqu’ils découvrirent que leurs nouveaux foyers étaient démunis d’électricité. L’un d’eux que nous avons rencontré nous dira : “De nos jours comment pourrait-on vivre sous un toit où l’électricité n’est pas disponible” avant d’enchaîner : “Pour pallier ce manque, beaucoup d’entre les nouveaux acquéreurs ont dû procéder à des raccordements de fortune, ce qui constitue un danger pour les riverains”. Mais les lacunes affectant ces nouvelles bâtisses et que cet attributaire, parmi d’autres, énumère sont pléthore, et notre interlocuteur de continuer à les égrener : “A cela s’ajoutent les problèmes du réseau VRD (Voierie et réseaux divers) dont les travaux demeurent inachevés à ce jour”. En effet, l’on a remarqué que l’état des allées de cette cité laisse à désirer. Outre le revêtement de la chaussée qui tarde à venir, les travaux d’aménagement des trottoirs ne sont guère à l’ordre du jour. Du coup, des nids-de-poule et des crevasses garnissent ce boulevard pourtant construit il y a seulement quelques années. De plus, l’absence d’espaces verts à savoir bosquets et des aménagements y afférent, en vue de donner une certaine cohérence urbanistique digne d’un havre collectif qui puisse combler ces familles. Les habitants de cette cité souhaitent enfin que tous ces problèmes soient résolus au plus vite et qu’ils voient le bout du tunnel dans les plus brefs délais, et ce, pour qu’ils ne se sentent plus injustement bannis du minimum vital du confort social.
Aomar Touahri
