Rush sur la 4G LTE

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Le nouveau produit «Internet sans fil» d’Algérie Télécom, semble convenir aux habitants des régions montagneuses où le téléphone classique dit «filaire» n’a pas encore pénétré. Depuis sa mise en service, depuis quelques mois, la «4GLTE», c’est son nom, ne cesse d’attirer de nombreux postulants. ACTEL (Algérie Télécom) de Ain El Hammam qui a déjà distribué plus de cent modems, se trouve submergé par des centaines d’autres demandes en instance. Par dizaines, des hommes et des femmes s’y rendent chaque jour, pour s’enquérir de la suite donnée à leur requête.

Même si ce produit peut être considéré comme un palliatif pour le filaire, de nombreux postulants ne pourront pas être satisfaits, pour le moment. Ils attendront des lendemains meilleurs. En effet, la seule antenne, située sur les hauteurs de la ville de Ain El Hammam, ne peut «arroser» toute la région des montagnes, au relief escarpé. De ce fait, les futurs clients de l’ACTEL doivent, d’abord positionner un modem d’essai, au niveau de leurs habitations. Ce n’est que lorsque cette opération s’avère concluante, qu’ils peuvent prétendre au bénéfice d’un modem de connexion. Sur certains sites des communes telles Illilten, Yatafen, Iferhounene, Beni Yenni voire Ath Ouacif, les essais ont donné des résultats probants avec le seul relais de Ain El Hammam alors que sur certains autres, c’est la déception, comme nous avons eu à le constater auprès des résidents des villages enclavés au bas des vallées. Pour que toutes ces contrées soient alimentées, entièrement, Algérie Télécom devrait penser à les doter d’antennes relais, à même de couvrir toutes les zones isolées. Lorsqu’on sait que le taux de couverture de la région par le téléphone fixe et l’Internet est relativement faible, nous pouvons espérer que la 4GLTE viendra combler le déficit. La mise en service, il y a quelques années, du fameux «WLL» téléphone et Internet sans fil, dont les performances sont limitées, faut-il le signaler, n’a pas donné les résultats escomptés. Sa vitesse évaluée à 115 KBITS donne des résultats mitigés. Malgré cela, la demande est si importante qu’elle n’a jamais été satisfaite. Les autres offres (clés USB) ne semblent pas répondre aux besoins de ces demandeurs. Tous ces habitants déçus, qui rêvent de surfer sur Internet, chez eux, hors des cybercafés, sont en droit d’attendre un geste des responsables concernés. Un citoyen d’Ait Hamsi, dans la commune d’Akbil, nous fait part de son mécontentement «Nous, nous sommes les derniers en tout. Algérie Télécom appartient à tous les Algériens. Nous demandons, nous aussi, notre part. Pourquoi imposer à nos enfants des déplacements de plusieurs kilomètres pour se rendre dans des cybercafés alors que la solution existe ?» Un appel suivi d’un commentaire d’un autre citoyen : «de toutes façons, l’entreprise étatique en compétition avec les privés se doit de rentabiliser ses installations et de répondre favorablement aux aspirations de tous les Algériens sans discrimination aucune.»

A.O.T.

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