«L’agitation n’a pas sa raison d’être»

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Amar Mehdi, coordinateur de wilaya du RND, a animé, hier matin, une conférence de presse au siège du parti pour chiffrer la phase de restructuration, décidée en application des résolutions du dernier congrès.

Pour ce dernier, la campagne de restructuration a permis d’enregistrer la délivrance, pour l’année en cours, de plus de 2 000 cartes à travers les communes de la wilaya, dispatchées entre 13 et 150 par commune, selon les demandes d’adhésion. Ainsi donc, il y a des communes où l’adhésion bat de l’aile comme c’est le cas du chef-lieu de wilaya, où seule une centaine de cartes ont été délivrées. La commission de restructuration, constituée de 7 éléments, tous membres du conseil national du parti, continue de faire son travail et compte l’achever avant la mi-décembre, date de la tenue de l’assemblée de wilaya pour élire le conseil de wilaya, arrêté à une quinzaine de membres pour Béjaïa, duquel sera issu le coordinateur qui sera désigné par Abdelkader Bensalah, secrétaire général du RND. L’orateur dira que, depuis la création du parti, le coordinateur de wilaya a toujours été désigné par le secrétaire général. Pour cette phase de restructuration, Amar Mehdi reconnaît rencontrer des difficultés dans cinq communes, où, malgré la disponibilité de cartes prises par les responsables locaux, les assemblées générales n’ont pas été programmées. Donc, dans un premier temps, 47 sur 52 communes auront leurs bureaux locaux avant la tenue de l’assemblée de wilaya dans l’espoir que, d’ici là les communes récalcitrantes rentreront dans les rangs. En signalant l’agitation de 9 personnes qui refusent de suivre le chemin de la démocratisation pris par le parti, le conférencier s’attaquera à la députée Zina Ikhlef, qui, malgré sa position de membre du directoire, a refusé d’assister à ses réunions. D’ailleurs, il dira que cette dernière n’a pas renouvelé sa carte d’adhérente à Béjaïa pour les exercices 2013 et 2014. Si pour 2013, soulignera-t-il, elle aurait pu la renouveler au niveau national, elle ne peut pas le faire pour l’exercice en cours, car c’est, uniquement, au niveau de sa wilaya d’origine, qu’elle peut le faire. Pour le cas d’Omar Alilat, ancien coordinateur de wilaya, Amar Mehdi dira que celui-ci est démissionnaire et ne peut réintégrer le parti que sur présentation d’une demande de ré-adhésion qui peut, éventuellement, être rejetée. En conclusion, tout en appelant à une adhésion massive, d’autant plus qu’il est, désormais, possible de le faire via internet, le coordinateur de wilaya dira que la machine de restructuration est en marche pour l’élection d’un conseil de wilaya à la mi-décembre et, par conséquent, « l’agitation n’a pas sa raison d’être».

  A. Gana

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