Le chef-lieu dans le noir

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Le chef-lieu de la commune d’Aïn-Lahdjar, situé à une dizaine de kilomètres au Sud-ouest de la wilaya de Bouira, sombre dans le noir. Plusieurs de ses quartiers sont, en effet, privés d’éclairage public. Un sérieux désagrément qui complique les déplacements des riverains. Ces derniers nous ont fait part de leur mécontentement à ce sujet. Ils avouent qu’ils ne peuvent pas s’en séparer de l’indispensable torche électrique durant leurs déplacements nocturnes, surtout à lors des fêtes en période estivale ou lors des veillées funèbres. L’obscurité attise les craintes des citoyens bravant les braquages, les agressions et les cambriolages. Faute de lumière donc, les citoyens ne s’aventurent pas à mettre, en certains points, le bout du nez dehors. Ils ne peuvent, de ce fait, déposer leurs sacs-poubelles que le matin, bien après le passage du camion de collecte d’ordures. «Nos quartiers sombrent dans le noir dès «l’arrivée» de chaque soirée, surtout durant la période hivernale», se désole Ahcen, un habitant du chef-lieu, avant d’ajouter : «Les autorités communales doivent intervenir pour mettre un terme à ce problème qui dure depuis plusieurs années». La défaillance de l’éclairage public génère de multiples et néfastes incidences. «L’obscurité encourage les voleurs et les délinquants à commettre facilement leurs forfaits, plusieurs logements ont été déjà cambriolés», affirme un autre riverain. Il faut reconnaître aussi que les actes de vandalisme perpétrés sur les lampadaires sont également l’une des causes à ne pas négliger. D’après certains riverains, plusieurs lampadaires ont été endommagés, notamment aux alentours du nouveau lycée.

O.K.

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