Les écoles primaires à l’heure du tableau blanc

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Tout comme de nombreuses écoles de la wilaya, celles de Bounouh, même celles situées dans les villages les plus reculés tel Helouane, ont été toutes dotées de tableaux blancs. «Il ne reste aucun établissement sans ce moyen pédagogique. Comme les tableaux blancs ne tiennent pas longtemps et puis ils coûtent cher, nous les avions placés sur les tableaux noirs. Si par hasard l’un d’eux est dégradé le retour au tableau noir sera immédiat. En tout cas, ils sont plus propres. Et puis, aussi bien les élèves que les enseignants en finiront avec la poussière de la craie», nous a confié un adjoint au maire. Pour cet interlocuteur, les autres accessoires sont mis à la disposition des directeurs d’écoles. Il nous citera les stylos marqueurs et les tubes d’encre de toutes couleurs (noire, bleue, rouge et verte). Du côté des enseignants, même si ces tableaux présentent des avantages, ils ont aussi des inconvénients. «Tout d’abord, il faut souligner que certains d’entre nous n’ont pas l’habitude d’écrire sur ces supports. Ensuite, pour apprendre à écrire aux élèves, la craie reste tout de même l’outil scripteur le plus adéquat. Enfin, l’odeur dégagée par l’encre est très gênante pour la respiration et peut être même elle serait dangereuse pour la santé», nous a expliqué une enseignante à ce sujet. Au niveau des écoles primaires de cette municipalité où l’hiver est souvent rude, les autorités locales ont déjà tout prévu pour accueillir la saison dans de bonnes conditions. «On a pris toutes les dispositions pour que la rupture du chauffage ne nous soit signalée dans aucune de nos écoles», a ajouté notre première source. Par ailleurs, il faudra noter que l’APC assure même le transport pour les élèves du primaire qui sont loin des établissements. En outre, selon le maire, les écoles ont toutes des cantines scolaires. «Nous avons un seul problème : c’est celui du transport scolaire. Nous assurons cette mission pour tous les élèves notamment ceux des collèges du chef-lieu et d’Ivouhathène et ceux qui étudient dans les lycées de Boghni. L’idéal serait d’avoir un lycée inter communal avec Frikat. Mais, force est de constater que le terrain choisi pour le réaliser n’arrange guère nos lycéens», nous a précisé à ce propos le maire. Néanmoins, l’APC consacre une enveloppe financière conséquente pour garantir le transport scolaire aux élèves de la commune. «Nous attendons toujours l’acquisition d’un fourgon pour renforcer ce volet», a conclu la P/APC.

Amar Ouramdane 

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