Suite aux intempéries qu’a connues la région de Taskriout au mois de février 2012 et qui ont occasionné des glissements de terrains importants, plusieurs familles de la localité d’Aït-AliOu-M’hand, dont les maisons furent sérieusement menacées d’effondrement, attendent toujours d’être relogées.
A l’époque, après un sit-in devant le siège de la wilaya, elles avaient reçu des promesses pour un relogement rapide de la part des autorités, mais, depuis, elles n’ont cessé d’être ballottées d’un endroit à un autre, sans pour autant réussir à entrevoir le bout du tunnel. Au début, elles ont été relogées provisoirement dans l’enceinte du centre culturel «Malek Bouguermouh» au chef-lieu de la commune, dans des conditions très difficiles.
Après l’incendie qui s’est déclenché dans l’enceinte de ce centre, au mois d’avril 2013, ces familles furent transférées vers une bâtisse inoccupée qui servait, auparavant, de siège à la garde communale. Leur salut passe inéluctablement par la distribution des 110 logements sociaux qui sont déjà construits à Bordj-Mira, le chef-lieu de la commune de Taskriout.
Cette opération, prévue pour la fin de cette année, tarde à se concrétiser. Après plus de deux ans de précarité ces familles attendent impatiemment de voir la fin de leur calvaire; leur unique ambition est de retrouver une existence normale. Ces quelques jours qui les séparent de leur bonheur tant souhaité paraissent, à leurs yeux, une éternité.
Saïd M.