45 communes sillonnées

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C’est hier qu’a été clôturée, à Bouzeguène, la campagne de sensibilisation contre les différents fléaux sociaux, menée par l’association «Femmes actives» de la wilaya de Tizi-Ouzou. Une opération de sensibilisation ayant ciblé pas moins de 45 communes de la wilaya et touché plus d’un million de citoyens.

C’est ce qu’a déclaré hier, Djouhar Hachemi, la présidente de l’association. Une campagne qui pour rappel a été entamée au mois de juillet dernier. Un travail de proximité pour sensibiliser contre les différents fléaux sociaux. Ainsi souligne la présidente de «Femmes Actives», ce sont 45 localités de la wilaya que le travail d’information à pu toucher. A travers les quatre coins de la wilaya, l’équipe mise en place a essayé de toucher un maximum de personnes, à travers des rencontres, dans les chefs-lieux des communes, mais aussi dans les villages. Des prospectus ont par ailleurs été distribués aux citoyens. Durant toute la campagne, il a été question de violence sous toutes ses formes, de drogue, de suicide, des méfaits d’Internet et des jeux vidéo et en ligne, entre autres maux qui menacent la société et dont la propagation dépasserait les chiffres énoncés. Hier, au bout du périple, le programme a mené les animateurs de la campagne à Bouzeguène. Satisfaite du travail accompli et de l’écho qu’a eu la campagne auprès de la population, la présidente de l’association souligne par ailleurs vouloir renouveler l’expérience. Comptant dans ce genre d’initiative sur «le soutien et l’adhésion des comités de villages et les présidents des assemblées communales», dira-t-elle. Car pour elle, la technique est toute trouvée pour toucher un maximum de personnes, notamment dans les régions les plus éloignées. C’est celle du «travail de proximité», dira-t-elle. Citant ses expériences passées, elle rappellera «les conférences organisées dans les salles et auxquelles n’assistent que les professionnels et les personnes convaincues». But qui n’est pas celui de l’association, ajoute la présidente dont les convictions dépassent cette frange de la société qui peut facilement se procurer l’information. Pour la première représentante de l’association «Femmes Actives», c’est désormais le travail de proximité qui va être privilégié à chaque initiative. «Ceci, dans le but de toucher le large public. Nous avons d’ailleurs même procédé au changement de notre discours, en remplaçant celui académique par un autre beaucoup plus cœur à cœur et simple, afin de parvenir à atteindre notre but qui est la sensibilisation», dira-t-elle.

T. Ch.

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