Le secrétaire général de l'Alliance nationale républicaine, Belkacem Sahli, a énergiquement critiqué, hier à Boumerdès, l'opposition représentée actuellement par les chefs de file de la coordination pour les libertés et la transition, ainsi que ceux du pôle du changement.
A la maison de la culture Rachid Mimouni, où se tenait la conférence régionale sur son parti, le leader de l’ANR s’est dit, d’emblée, étonné par la position de certains opposants sus- mentionnés qui prétendent que la révision de la Constitution décidée par le chef de l’Etat n’est pas une priorité. Haussant le ton, il dira ensuite que ces opposants, apparus sur la scène politique, ne chercheraient en réalité que le pouvoir et le fauteuil présidentiel et ne soucieraient nullement de la stabilité et du progrès du pays : «Il n’y a aucune autre explication au basculement de certaines formations ou personnalités politiques dans la dite coordination incarnant l’opposition, que cette ambition démesurée d’occuper le fauteuil présidentiel», a t-il martelé sous les applaudissement de l’assistance. D’un ton ironique, il ajoutera : «Ces opposants, ceux de la CNLTD et du pôle démocratique confondus, exigent maintenant des élections anticipées et feignent d’oublier qu’ils sont de plus en plus marginalisés par la société». Ripostant à la même opposition ayant prétendu que le pouvoir dialogue avec lui même, Belkacem Sahli a tenu à rappeler que «sur les 150 partis et associations invités par la présidence, et ce dans le cadre des précédentes consultations, 130 avaient répondu présents. Il sonnera encore la charge contre cette opposition, qui «s’empresse de donner des réponses aux représentants de l’Union européenne, alors qu’elle a refusé de s’associer aux partis qui défendent l’intérêt du pays». L’orateur notera enfin que son parti a pris note des grandes lignes de l’initiative du FFS, jugée sans arrière-pensées ni préjugés : «Nous partageons toute initiative qui repose sur les principes de la déclaration du premier novembre 1954 », a-t-il conclu.
Salim Haddou
