Débrayage dans les hôpitaux, aujourd’hui et demain

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Le syndicat national des praticiens de la santé publique (SNPSP) maintient son mot d’ordre de deux journées de protestation, aujourd’hui et demain, au niveau national. En effet, le secteur de la santé renoue avec les actions de protestation et les débrayages, après une bonne période d’accalmie. « Le plan d’action décidé par le conseil national du syndicat prévoit l’observation des journées de grève, au cours de trois semaines. La première a eu lieu durant le 24 novembre, la deuxième est celle d’aujourd’ hui et demain, ainsi que celles des  8, 9 et 10 décembre qui seront suivies d’un rassemblement national », a affirmé hier, Lyes Merabet, le président du SNPSP, en estimant que jusqu’à présent les réactions du ministère de la santé de la population  et de la réforme hospitalière quant à ce mouvement de protestation sont « négatives. « Jusqu’à présent, on n’a pas été conviés à une réunion avec la tutelle », a martelé notre interlocuteur. Interrogé sur la possibilité d’aller vers une grève illimitée, le même responsable dira : « A la fin de cette action de protestation, on convoquera le conseil national en session extra-ordinaire pour évaluer la situation et décider de la suite à donner à ce mouvement. » Il est utile de souligner que ladite organisation syndicale justifie le recours aux actions de protestation, « par la non-prise en charge des revendications socioprofessionnelles des médecins travaillant dans le secteur public », a précisé le SNPSP. Par ailleurs, le conseiller au ministère chargé de l’information avait déclaré à l’APS que « le ministère marque son étonnement quant au maintien du mot d’ordre de grève, dés lors que l’ensemble des revendications socioprofessionnelles soulevées par le SNPSP ont été prises en charge par l’administration centrale ». Concernant les revendications avancées par les praticiens de la santé figurent l’amendement du statut particulier conformément à un accord datant de 2011, et l’alignement des diplômes en doctorat en médecine dentaire et ceux en pharmacie. Les médecins réclament, également, l’octroi de la prime de contagion et l’accès au grade de principal avec effet rétroactif. 

        Samira Saïdj.

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