Le chantier avance à grands pas

Partager

Les travaux de la future trémie à l'intersection entre les routes nationales 33 et 5, reliant la commune de Haïzer au chef-lieu de la wilaya, avancent à un rythme « satisfaisant », a estimé le ministre des Travaux publics, M. Abdelkader Kadi, lors de sa récente visite à Bouira.

Pour un coût de réalisation évalué à dix milliards de centimes et une durée de huit mois, à terme, cette trémie devrait fortement contribuer à fluidifier et désengorger le trafic routier au niveau de cette importante intersection, considérée comme l’un des points noirs de Bouira. Il faut dire que l’entreprise chargée des travaux, qui n’est autre que l’Entreprise nationale des grands ouvrages d’art (ENGOA), est une référence dans le domaine. D’ailleurs, le ministre n’a pas hésité à féliciter le chef de projet. Et pour cause, en à peine trois mois de travaux, ce chantier atteint un taux d’avancement de 30%, ce qui est assez significatif. Il y’a lieu de rappeler que l’ancien rond-point était une source d’encombrement et d’embouteillage. Les centaines d’automobilistes, empruntant quotidiennement cet axe névralgique de la ville de Bouira, endurent un réel calvaire. Aussi bien ceux qui vont vers la commune de Haïzer, ou ceux qui désirent simplement entrer en ville, ils doivent patienter et rouler pare-chocs contre pare-chocs plus d’une demi-heure, afin de sortir de ce goulot d’étranglement. Pis encore, les piétons, qui traversent ce rond-point pour regagner l’arrêt de bus menant vers Haïzer et Taghzout, se retrouvent parfois victimes de certains  » fous du volant », lesquels n’hésitent pas à appuyer sur le champignon en faisant fi de toutes les règles de conduite en milieu urbain. Par ailleurs, un autre projet a été également dévoilé lors de cette réunion. Il s’agit de celui relatif à la mise en place d’un système de signalisation horizontale et verticale au niveau de cette jonction. Le premier magistrat de la wilaya a instruit les responsables chargés de concevoir le futur plan de circulation de la ville de Bouira de « réfléchir sérieusement » sur l’installation de signalisations au niveau de ce point noir. Enfin, concernant le sujet dudit plan de circulation, on apprendra que son étude est loin d’être achevée. D’ailleurs et comme il a été indiqué dans nos précédentes éditions, ce plan ne sera, sans doute, pas mis en place, avant le second semestre 2015.

R.B

Partager