A peine entamé en 2010, alors que le taux d’avancement n’avait atteint que les 35%, le projet de réalisation de quarante (40) logements au lotissement Nord du chef-lieu de commune, est toujours en souffrance sinon à l’abandon jusqu’à ce jour.
«En effet, ce projet que nous tentons de remettre sur les rails depuis notre investiture en 2012 était inscrit dans le cadre de la résorption de l’habitat précaire (RHP) mais pour plusieurs causes, le contrat de l’ex entrepreneur avait été résilié alors que jusqu’à maintenant, il n’y a pas eu d’autres preneurs», nous explique le premier magistrat de ladite localité en l’occurrence M. Marzouk Haddadi qui a tenu à souligner que des démarches incessantes sont entreprises en direction de tous les services concernés et que ces contacts commencent à donner leurs fruits pour faire aboutir, dans les prochains jours, le redémarrage du chantier. Par ailleurs, la commune de Ain-Zaouia a déjà réalisé quelques projets de construction de logements en ne citant que les «32 logts» au Lotissement Sud, destinés aux sinistrés d’Ikobaine ainsi que 58 autres au même endroit. Malgré cela, la localité d’Ain-Zaouïa, comme partout ailleurs en Kabylie, connaît un grand déficit en ce qui concerne les logements et cela malgré les aides à l’auto-construction dans le cadre de l’habitat rural. «Ce qu’il nous faut à Ain-Zaouia, c’est surtout des logements sociaux à caractère locatif car pour un jeune ménage ou un fonctionnaire, il est impossible avec cette aide de 70 millions de construire un toit, surtout quand le problème de terrains restés dans l’indivision se pose, ce n’est pas une mince affaire à régler» nous confie ce jeune père de famille qui continue à occuper une chambre dans la maison paternelle.
Essaid Mouas