Ouverture, en perspective, d’un service des urgences de gynécologie à M’Douha

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La clinique de Gynéco-obstétrique de  S’Bihi Tassadit de Tizi-Ouzou ne cesse de connaître une affluence de malades qui viennent de partout, pourtant sa capacité ne dépassait pas les 82 lits. Plusieurs initiatives ont été prises par les responsables du secteur en vu de remédier à cette situation, chose qui a trouvé un écho favorable, notamment avec l’ouverture du service de gynécologie à l’EPH de Boghni, et en outre la signature des conventions avec les privés. Mais cela n’a pas pu résoudre le problème dans sa totalité « le problème des gardes ne se pose plus dans la clinique puisque le professeur Abrous, chef de service de gynécologie au CHU Nedir Mohamed avec qui nous avons tenu une réunion a accepté de doter la structure d’un nombre de résidents nécessaires pour le bon fonctionnement de l’établissement » explique la nouvelle directrice de la clinique Sbihi,  précisant que « pas moins de 10 résidents assurent la journée ainsi que trois assurent la garde chaque nuit ». Néanmoins, la nouvelle directrice soulève le manque d’espace d’accueil dans l’établissement « la clinique fait face à un nombre très important par rapport à sa capacité d’accueil. Elle reçoit plus qu’elle peut,  donc plusieurs solutions sont d’ailleurs en perspective ». M Ifrane propose l’ouverture à la polyclinique  d’un service des urgences ou d’espace de tri « Justement, pour désengorger la structure, il faut commencer déjà par les urgences. Ici à S’Bihi, le service a été souvent submergé d’où, toute l’utilité de fluidifier la structure en ouvrant un service à l’extérieur, une autre solution en amont » confie-t-elle avant d’expliquer « A M’Douha, la parturiente qui subira un accouchement par voie naturelle, atterrira à la polyclinique de M’Douha alors que les parturientes césarisées seront transférées directement à la polyclinique de S’Bihi Tassadit sise à quelques encablures » et d’enchaîner : « les moyens nécessaires, humains et matériels, seront mis en place et je suis persuadée que le gros du problème sera résolu». Par ailleurs, la directrice n’a pas omis d’interpeller les autres responsables : « les autres responsables des autres wilayas doivent faire de même et les établissements doivent assurer les gardes au même titre que nous, sinon, le problème de S’Bihi ne sera jamais réglé » Affirmera-t-elle. En somme, une réunion avec le DSP et le directeur de l’EPSP de Draa Ben Khedda a été prévue dans l’après midi d’avant-hier afin de trouver une solution meilleure et définitive.

M.Z

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