Le Conseil national autonome des professeurs de l’enseignement secondaire et technique (CNAPEST)-élargi s’est retiré de la réunion qui devait avoir lieu, avant-hier, jeudi, avec la tutelle et les membres du ministère du Travail et ceux de la direction nationale de la fonction publique.
«Le bureau national du syndicat s’est retiré de cette réunion en guise de protestation contre les manipulations exercées par les représentants du ministère de la Tutelle», lit-on dans la déclaration publiée, hier, sur le site électronique du Cnapest-élargi. La première responsable du secteur de l’éducation nationale a souligné avant-hier, en marge d’une séance plénière au conseil de la nation que cette réunion vise à poursuivre le dialogue autour des revendications du syndicat et de tenter d’y apporter des solutions. «En cas de non-aboutissement et d’insistance du CNAPEST à enclencher une grève à laquelle il avait appelé le ministère recourra à des retenues sur salaires des grévistes et à la suppression de la prime de rendement», a assuré la ministre. À retenir que ladite organisation syndicale a appelé à une grève nationale les 8 et 9 du mois courant, s’il n’y a pas de suite favorable à ses revendications. Par ailleurs, la ministre a fait état d’une évaluation des performances au cycle secondaire qui aura lieu à partir du mois de janvier prochain. En prévision de la tenue, en juillet, d’un séminaire national, cette évaluation cible à «déterminer une nouvelle approche pour l’évaluation des élèves, notamment ceux de terminale», a affirmé Mme Benghebrit en répondant à une question d’un membre du conseil de la nation. Elle n’a pas exclu le recours, à l’avenir, à une session de rattrapage à l’examen de Baccalauréat «si les résultats de cette évaluation venaient à en confirmer la pertinence», a-t-elle indiqué en réaffirmant le non recours, cette année, au rachat ou à une session de rattrapage à l’examen du baccalauréat ni à la limitation du seuil des cours. «Le ministère a décidé cette année, de se focaliser sur les dimensions analytique et synthétique dans la formulation des questions des deux sujets au choix», a précisé la ministre.
Samira Saidj