… L’ACIHT au rendez-vous…

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Comme chaque année, à l’occasion de la fête mondiale des handicapés, l’association communale pour l’insertion des handicapés par le travail organise des rencontres pour rappeler ce qui a été fait et ce qui reste à faire. Ainsi, mercredi, c’est au sein de la maison de jeunes Arezki Mansouri que se sont rencontrés les adhérents et les responsables locaux. L’APC a été représentée par son secrétaire général, M. Ali Sellami, et la daïra par un administrateur. D’emblée, M. Boualem Azrarak, en sa qualité de président de l’ACIHT est intervenu pour brosser un tableau peu reluisant de la situation des handicapés au niveau de la commune, pas trop différente de celle de leurs camarades à l’échelle de wilaya. «Nous avons remarqué que l’actuel maire est à notre écoute. Il a répondu à la plupart de nos doléances. C’est la première fois qu’un président d’APC nous accorde régulièrement des rencontres», a-t-il annoncé à l’assistance. Et de poursuivre : «en tout cas, les problèmes commencent à être résolus. Il n’y a plus de problèmes pour le versement de nos pensions. Mais, j’appelle tous ceux qui n’ont pas ouvert des comptes postaux à le faire. S’ils ont des difficultés, ils n’ont qu’à s’adresser à notre siège. Les portes sont ouvertes de huit heures à treize heures». Il a reconnu, par ailleurs, que c’est la première fois que les handicapés ont bénéficié de logements sociaux. «L’APC nous accorde même des postes d’emploi dans le mesure du possible, en respectant le un pour cent», a-t-il enchaîné. De son côté le représentant de l’APC est revenu sur la prise en charge des malades mentaux. Il a suggéré de s’occuper de cette frange de malades. «Si tout le monde avait son carnet de chèques postaux, il n’y aura aucun retard dans le versement de votre pension. Au niveau du service social de l’APC, tout est prêt pour poursuivre cette procédure jusqu’à sa concrétisation à cent pour cent», dira-t-il. M. Boualem Azrarak est revenu ensuite sur les appareils orthopédiques demandés par les handicapés. «C’est à l’adhérent de s’en inquiéter en premier lieu. Une fois le dossier constitué nous entamerons les démarches nécessaires. Parfois, on peut même solliciter les âmes charitables. Je vous citerai le cas de cette jeune femme paraplégique, à qui nous avons acquis un fauteuil électrique à plus de vingt-quatre millions de centimes grâce à leur concours», a-t-il annoncé à l’assistance. Néanmoins, cet intervenant a reposé le problème de l’accessibilité à leur siège. «Nous avons des micro ordinateurs. On peut lancer une formation informatique à nos adhérents, mais il y a toujours ce problème d’accès. Les marches d’escalier sont étroites», a-t-il noté. Par ailleurs, il a rappelé que l’association a bénéficié d’une enveloppe financière de plus de 200 millions de centimes pour lancer un atelier de poterie qui emploiera quelques adhérents, mais le problème de local se pose  toujours. Au terme de cette rencontre, les représentants de l’APC et de la daïra ont souhaité qu’avec le concours de tous, les handicapés s’organisent mieux et leur situation s’améliore davantage à l’avenir.

Amar Ouramdane

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