Le gaz de ville tarde à arriver à Tamellaht

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Hormis le chef-lieu communal d’Ahnif et les localités de Cheikh Left et Ighrem, le reste des villages, notamment ceux de la région de Tamellaht, ne bénéficient pas, au jour d’aujourd’hui, de l’alimentation en gaz de ville. En effet, la région de Tamellaht, qui compte 7 villages, malheureusement aussi sous-développés les uns que les autres, n’est pas encore raccordée au réseau du gaz naturel, bien que le gazoduc passe à peu de distance de ces villages. Cette situation a créé un véritable sentiment de frustration chez les habitants des différentes localités, qui voient cela comme une injustice. «Je ne comprends pas pourquoi notre région est négligée par les pouvoirs publics en matière de gaz de ville, pourtant la conduite passe près de nous !» s’indigne un jeune du village Tiksraï, lequel forme la région de Tamellaht avec les villages suivants : Ighil n’Ath Ameur, Ighil n’Ath Rayou, Tameziavt, Ighzer Umeziav, Bourmel, et Douba. Eh oui, dans ces localités déshéritées, les citoyens continuent à utiliser la bonbonne de gaz butane, qu’ils payent 250 da, pour cuisiner et se réchauffer et, lorsqu’elle devient rare durant l’hiver, où la demande explose carrément, ils la payent bien plus. Tamellaht compte environ 6000 habitants, lesquels aspirent à une vie meilleure que celle qu’ils mènent présentement. En sus de l’inexistence du gaz de ville, les villages formant cette région enregistrent des carences en matière de réseau d’assainissement, de l’AEP et d’électrification rurale et autres insuffisances surtout en matière d’aménagement urbain.!

Y.Samir

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