Les lycéens, comme riverains de la décharge communale érigée pour rappel à quelques mètres seulement de plusieurs édifices publics tel le lycée justement, ne savent plus à quel saint se vouer pour obtenir enfin sa délocalisation.
En effet, il convient de le rappeler, la délocalisation de celle-ci vers un autre endroit a été décidée à maintes reprises mais elle reste encore dans le stade de pourparlers entre les responsables locaux et les riverains à Assif sis entre le chef-lieu et Taghzathmane. Une autre réflexion visant à acheminer ces détritus vers la décharge contrôlée de Ouacif où carrément à Oued Fali n’a guère été mise en œuvre en attendant la réalisation de la décharge intercommunale à Boghni «Nous avons marre de cette décharge publique sise à quelques mètres de plusieurs infrastructures étatiques et privées. C’est une décharge non seulement indésirable mais elle est plus que gênante, notamment durant la saison des grandes chaleurs» clamera un habitant du chef-lieu. Pour un parent d’un élève, cette décharge fait peser vraiment un danger de santé public «il y a même un château d’eau sis à peine 5 mètres de ce dépotoir. Il y a encore un siège du parc national du Djurdjura relevant du secteur des forets qui est en cours d’achèvement à côté du lycée, tout cela pour dire que la délocalisation de cette décharge sauvage est une nécessité et une priorité des priorités qui devait être prise en charge par les responsables». Par ailleurs, notre interlocuteur en outre réfute tous les arguments faisant état du manque de moyens de transport de ces déchets puisque des entreprises ont sollicité les autorités pour prendre en charge ce volet «Il y a déjà deux entreprises exerçant dans la région qui se sont manifestées pour des conventions mais à ce jour, ces entreprises en question n’ont pas eu de réponse favorable». Il convient de le noter : dans les villages et les hameaux de cette collectivité le ramassage ne se fait pas ces jours-ci pour une simple raison : il s’agit de l’inaccessibilité des camions à l’intérieur de la décharge durant toute la période pluviale «les villages sont devenus des poubelles, des ordures sont jetés pêle-mêle sur les abords des chemins. Durant toute cette période de pluie, les ordures ne sont pas acheminées vers la décharge de Tizi N’Tleta car les camions ne peuvent pas y accéder à l’intérieur… la terre est argileuse !» Martèlera un habitant d’Ait Abdelmoumene. En somme, les habitants souhaitent voir une issue heureuse à ce problème en attendant la mise en service de la nouvelle décharge intercommunale de Boghni.
A. G